Sonate K. 367
Sonate K. 367 fa majeur — , Presto, 103 mes. ⋅ K.366 ← K.367 → K.368 ⋅ L.171 ← L.172 → L.173 ⋅ P.452 ← P.453 → P.454 ⋅ F.312 ← F.313 → F.314 — ⋅ VIII 9 ← Venise VIII 10 → VIII 11 ⋅ X 6 ← Parme X 7 → X 8 ⋅ II 11 ← Münster II 12 → II 13 ⋅ 21 ← Fitzwilliam 22 → 23 |
La sonate K. 367 (F.313/L.172) en fa majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.
Présentation
La sonate K. 367, en fa majeur, notée Presto, forme une paire avec la sonate précédente[1]. Comme sa consœur, elle ressemble à une étude sur les gammes et arpèges, probablement telle que celles prises pour modèle par Muzio Clementi. Ce style d'écriture évoque en effet davantage Clementi que Czerny, notamment parce que dans L'École du pianoforte, Clementi utilise de semblables dispositifs techniques pour construire de courtes pièces à usage pédagogique à l'intention de ses élèves, plutôt que des compositions. Clementi était un champion de la musique de Scarlatti : dans sa jeunesse en Angleterre, il a consacré un temps considérable à la pratique des sonates de Scarlatti et fondé une grande partie de ses propres productions sur elles, braquant sur leur virtuosité une lumière nouvelle[2].
Manuscrits
Le manuscrit principal est le numéro 10 du volume VIII (Ms. 9779) de Venise (1754), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme X 7 (Ms. A. G. 31415) et Münster II 12 (Sant Hs 3965)[3]. Une copie figure dans le manuscrit Fitzwilliam de Cambridge (GB-Cfm) ms. 32 F 12 (no 22) daté de 1772[4].
- Parme X 7.
- Parme X,7 (fin de la première section).
- Parme X,7 (début de la seconde section).
- Parme X,7 (fin de la soante).
Interprètes
Fichier audio | |
Domenico Scarlatti, Sonates K. 366 & 367 | |
interprétées au clavecin par Ralph Kirkpatrick (1954) | |
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La sonate K. 367 est défendue au piano, notamment par Carlo Grante (2013, Music & Arts, vol. 4) et Eylam Keshet (2016, Naxos, vol. 22) ; au clavecin, elle est jouée par Scott Ross (1985, Erato)[5], Sergio Vartolo (1998, Sradivatius), vol. 3), Richard Lester (2003, Nimbus, vol. 3) et Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 8).
Notes et références
- ↑ Chambure 1985, p. 213 (129).
- ↑ Grante 2016, p. 13.
- ↑ Kirkpatrick 1982, p. 470.
- ↑ Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).
Sources
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Ralph Kirkpatrick (trad. de l'anglais par Dennis Collins), Domenico Scarlatti, Paris, Lattès, coll. « Musique et Musiciens », (1re éd. 1953 (en)), 493 p. (ISBN 978-2-7096-0118-4, OCLC 954954205, BNF 34689181).
- Alain de Chambure, « Domenico Scarlatti, Intégrale des sonates — Scott Ross », Erato/Éditions Costallat (2564-62092-2 (livret : 2292-45309-2)), 1985 (OCLC 891183737) .
- (en) Carlo Grante, « Domenico Scarlatti, intégrale des sonates pour clavier (vol. 4) », Music & Arts (CD-1293), 2016 (OCLC 1020680576) .
Liens externes
- Notices d'autorité :
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- Ressources relatives à la musique :
- International Music Score Library Project
- AllMusic
- MusicBrainz (œuvres)
v · m Sonates pour clavier de Domenico Scarlatti | ||
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Essercizi, K. 1–30 (1738) | ||
K. 31–205période flamboyanteet pièces faciles(copies : 1739 ~ 1752) |
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K. 206–358période intermédiaire(copies : 1752 ~ 1754) |
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K. 358–555dernières sonates(copies : 1754 ~ 1757) |
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Orgue | ||
Suites en trio | ||
K. deest |
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Les dates indiquées sont celles de l'édition des Essercizi et de la copie des volumes — et non la date de composition des œuvres.Les accolades figurent les paires ou les triptyques des manuscrits de Venise, Parme, Madrid et Saragosse, etc.Voir aussi : Concordances des catalogues et manuscrits des sonates |
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