Fils de Claude de Saint-Georges et de Marie de Crémeaux[1], tonsuré à Mâcon dès . Il est nommé chanoine-comte de Saint-Jean, le [2]. Il obtient sa maitrise en arts en et commence des études de théologie; il obtient sa licence dès mais son doctorat seulement en . Nommé sous-diacre en et ordonné prêtre en . Il devient « official primatial » en , recteur et aumônier général respectivement en et [3].
En , il est précenteur de l'Église de Lyon et député à l'Assemblée du clergé, quand il est promu à l'évêché de Mâcon en mais sa nomination reste en suspens jusqu'en [4] du fait de la querelle liée à l'affaire de la régale entre la cour de France et le Vatican. Il est ensuite désigné comme évêque de Clermont en et il administre le diocèse sans y être nommé jusqu'en [5]. Il est ensuite appelé à l'archevêché de Tours en il gère l'archidiocèse jusqu'en [6]. Après six années passées en Touraine, Saint-Georges est enfin appelé au siège primatial rhodanien le [7],confirmé le et consacré en novembre par l'évêque d'Albi. L'archevêque de Lyon meurt le .
Charpin-Feugerolles et Morel de Voleine, Recueil de documents pour servir à l'histoire de l'ancien gouvernement de Lyon, contenant des notices chronologiques et généalogiques sur les familles nobles ou anoblies... avec le blason de leurs armes, Impr. de L.Perrin, , 254 p. (lire en ligne), p. 178-179.
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« Claude de Saint-Georges : précisez », Claude de Saint-Georges ca 1630-1714, sur roglo.eu (consulté le ) ;
Péricaud, Antoine (1782-1867), « Notice sur Claude de Saint-Georges, archevêque et comte de Lyon 1693-1794 ["sic" pour 1714]), lue à la Société littéraire de Lyon, le 11 juin 1862. », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).