Zoé Chatzidakis

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Zoé Chatzidakis
Fonction
Directrice de recherche au CNRS
Biographie
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
Autres informations
Directeur de thèse
Angus MacintyreVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Prix Leconte ()Voir et modifier les données sur Wikidata

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Zoé Maria Chatzidakis est une mathématicienne française, directrice de recherche émérite au CNRS à l'université Paris Cité dans le laboratoire IMJ-PRG. Elle travaille dans le domaine de la logique mathématique sur la théorie des modèles et ses applications en algèbre.

Carrière

Elle a obtenu son doctorat à l'université Yale sous la direction d'Angus John Macintyre, avec une thèse intitulée Model Theory of Profinite Groups en 1984[1].

Travaux

Elle a apporté des contributions significatives à la théorie des modèles des corps, notamment celle des corps valués, des corps finis et des corps quasi-finis, des corps de différences[2] ,[3] et développé des applications en dynamique algébrique[4], géométrie algébrique[5], théorie des nombres[5].

Distinctions

Elle reçoit le prix Leconte en 2013[6].

En 2014, elle est conférencière invitée au Congrès international des mathématiciens à Séoul[6] sur le thème Logic and foundations of mathematics.

En 2020 elle est lauréate de la conférence Tarski de l'université de Californie à Berkeley.

Publications

  • Zoé Chatzidakis, Lou van den Dries et Angus Macintyre, « Definable sets over finite fields », Journal für die Reine und Angewandte Mathematik, vol. 427,‎ , p. 107-135[7]
  • Zoé Chatzidakis et Ehud Hrushovski, « Model theory of difference fields », Transactions of the American Mathematical Society, vol. 351, no 8,‎ , p. 2997–3071 (ISSN 0002-9947, DOI 10.1090/S0002-9947-99-02498-8)[2]
  • Zoé Chatzidakis, Ehud Hrushovski et Ya'acov Peterzil, « Model therory of difference fields, II: periodic ideals and the trichotomy in all characteristics », Proceedings of the London Mathematical Society, vol. 85, no 2,‎ , p. 257–311 (ISSN 0024-6115, DOI 10.1112/S0024611502013576)[3]
  • Zoé Chatzidakis et Ehud Hrushovski, « Difference fields and descent in algebraic dynamics. I », Journal of the Institute of Mathematics of Jussieu, vol. 7, no 4,‎ , p. 653–686 (ISSN 1474-7480, DOI 10.1017/S1474748008000273)[8]


Références

  1. ↑ Fiche sur le Mathematics Genealogy Project
  2. ↑ a et b Chatzidakis et Hrushovski 1999, p. 2997–3071.
  3. ↑ a et b Chatzidakis, Hrushovski et Peterzil 2002, p. 257–311.
  4. ↑ (en) Zoé Chatzidakis, « Model theory of difference fields and applications to algebraic dynamics », dans Kim Jang, Yie Lee, Proceedings of the International Congress of Mathematicians, Seoul, Kyung Moon SA, (ISBN 978-89-6105-805-6)
  5. ↑ a et b (en) Zoé Chatzidakis, Dragos Ghioca, David Masser et Guillaume Maurin, « Unlikely, likely and impossible intersections without algebraic groups », Rendiconti Lincei, Matematica e Applicazioni, vol. 24, no 4,‎ , p. 485–501 (ISSN 1120-6330, DOI 10.4171/rlm/663)
  6. ↑ a et b « sciencesmaths-paris.fr/en/priz… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
  7. ↑ Chatzidakis, van den Dries et Macintyre 1992, p. 107-135.
  8. ↑ Chatzidakis et Hrushovski 2008, p. 653–686.

Liens externes

  • Page professionnelle

  • Ressource relative à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Mathematics Genealogy Project
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