Théodore Labouré

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Théodore Labouré
Fonction
Supérieur général
Biographie
Naissance

Montsûrs
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
16e arrondissement de Paris
Nom de naissance
Théodore Jean Baptiste Léon Labouré
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
PrêtreVoir et modifier les données sur Wikidata

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Théodore Labouré O.M.I., né le à Montsûrs et mort le à Paris 16e[1],[2], est un ecclésiastique français qui fut supérieur général de la congrégation missionnaire des oblats de Marie-Immaculée de 1932 à 1943.

Biographie

Théodore Labouré, dont un oncle était oblat missionnaire à Ceylan, fait son noviciat dans cette congrégation. Il poursuit ses études à Rome au scolasticat des oblats, suivant les cours de la Grégorienne. Après son ordination, il est envoyé enseigner le dogme aux États-Unis à San Antonio et assurer un travail pastoral en paroisse.

Il est élu provincial de la deuxième province des oblats de Marie-Immaculée des États-Unis.

Théodore Labouré est élu supérieur général de la congrégation au chapitre général de 1932[3]. Sous sa direction, la congrégation connaît une forte croissance. Pie XI qualifie ses missionnaires de « spécialistes des missions difficiles ». Elle s'étend au nord du Laos (le sud étant toujours affecté aux missions étrangères de Paris), aux Philippines, à Haïti, au Brésil, au Labrador, au nord du Cameroun, au Congo, au Yukon, en Colombie britannique.

Il est affecté par l'éclatement de la Seconde Guerre mondiale. Épuisé, il laisse les rênes de la congrégation à son vicaire-général, le Père Hilaire Balmes, en 1943 et quitte Rome pour la France. Il meurt à Paris, le . Le T.R.P. Léo Deschâtelets (Canadien) ne lui succède qu'en 1947.

Notes et références

  1. ↑ Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 16e, n° 511, vue 22/31.
  2. ↑ (en) Notice biographique
  3. ↑ Desnoyers, op. cité

Bibliographie

  • A Desnoyers, « Le T.R.P. Théodore Labouré », in Études oblates, vol. III, 1944, pp. 69-73.

Liens externes

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