Stanislas Russel

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Stanislas Russel
Biographie
Naissance
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ConcarneauVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 51 ans)
VeracruzVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
ExplorateurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinctions

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Stanislas Jules Marie Russel, comte de Bedford (Concarneau, - Veracruz, ) est un explorateur français.

Biographie

Originaire d'une famille de la noblesse britannique émigrée en France au XVIIe siècle, il s'engage dans la Marine en 1831. Aspirant (), enseigne de vaisseau () puis lieutenant de vaisseau (), il participe à la Guerre de Crimée comme capitaine de frégate.

À la suite du passage à Paris en 1858 d'une mission envoyée par Negusse, le ras du Tigré, alors en conflit avec Téwodros[1], Russel est envoyé visiter les côtes de la mer Rouge pour y créer un comptoir français qui prendrait la suite de la mission d'Henri Lambert de recrutement de main d’œuvre pour les plantations de La Réunion. Il reconnaît la baie d'Adulis et l'île Dessié, et signe avec Negusse, qu'il ne rencontre cependant pas, un traité d'occupation de la baie d'Adulis autour de Zula le [2], qui n'est jamais ratifié[3]. La défaite de Negusse, l'amène à quitter le pays et il n'y a aucune prise de possession des territoires. Russel visite encore Edd et enquête à Aden et Tadjourah sur la mort de Lambert. Guillaume Lejean sera ensuite envoyé auprès de Téwodros.

Capitaine de vaisseau, il meurt de la fièvre jaune en décembre 1862 après deux campagnes au Mexique.

Chevalier (), il est fait officier de la Légion d'honneur le .

Publication

  • Une mission en Abyssinie et dans la mer Rouge, - , Paris, Plon, 1884, 306 p.

Bibliographie

  • Philippe Bonnichon, Pierre Gény, Présences françaises outre-mer, XVIe – XXIe siècles, 2012, p. 639
  • Numa Broc, Dictionnaire des Explorateurs français du XIXe siècle, T.1, Afrique, CTHS, 1988, p. 298 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Henri Brunschwig, « Une colonie inutile : Obock », Cahiers d’études africaines, vol. 8/1, no 29, 1968, p. 32-47
  • Luigi Fusella, « L’ambasciata francese a Negusse », Rassegna di studi etiopici, vol. VII, fasc. II, 6/12, 1948
  • Simon Imbert-Vier, Tracer des frontières à Djibouti, Karthala, 2011, 480 p.
  • Roger Joint Daguenet, Aux origines de l’implantation française en mer Rouge, Paris, L’Harmattan, 1992, 347 p.

Notes et références

  1. Fusella [1948].
  2. Imbert-Vier [2011], p. 39.
  3. Brunschwig [1968].

Liens externes

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