René-François Jarry-Desloges

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René-François Jarry-Desloges
Fonction
Membre du Conseil des Cinq-Cents
Biographie
Naissance
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ChampéonVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
MayenneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Membre de
Conseil des Cinq-CentsVoir et modifier les données sur Wikidata

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René-François Jarry-Desloges, né à Champéon le et mort à Mayenne le , militaire et homme politique français. Il était pour l'abbé Angot beau parleur, surnommé Langue dorée.

Biographie

Il est le fils de René Jarry-Desloges et de Françoise de Lonlay. Militaire, il effectue la campagne d'Allemagne en 1757. Après avoir été préposé au recrutement à Tours, il est exempt et sous-lieutenant de la maréchaussée à Mayenne (1769-1789). Franc-maçon[1], il est maître de la loge La Nouvelle Réunion d'Ernée où il avait été initié le .

Il est lieutenant dans la même arme à Caen (mai, ). Il revient à Mayenne, chevalier de l'ordre de Saint-Louis et capitaine de gendarmerie en 1791.

Le , les ouvriers qui travaillent au chemin d'Ambrières veulent être payés double. Il y a une émeute. Jarry-Desloges propose de la réprimer et la fureur se tourne contre lui[2].

Emprisonné, il parvient à s'échapper : il est signalé le comme ayant quitté son poste. On le trouve depuis à Paris, à Rueil-Malmaison, en relation avec Jacques-François Bissy et François Grosse-Durocher, à Caen pour affaires personnelles en .

Il rentre en fonctions[3] à Villaines-la-Juhel. René Enjubault de la Roche lui fait préférer Anjubault-Bouessay, son oncle, pour commander le détachement envoyé en Vendée.

De nouvelles difficultés le font transférer à Lassay. Le ministre l'envoie ensuite à Mayenne (). La population ameutée par les Jacobins, Jean-Baptiste Volcler en tête, le reçoit les armes à la main.

De Vilaines, où il se replie, il est obligé de fuir et de se cacher de grange en grange pendant sept mois[4]. Après la Terreur, il est élu aux Élections législatives de 1797, le , membre du conseil des Anciens[5]. Son élection est annulée par la suite après le Coup d'État du 18 fructidor an V.

Il est membre de la loge maçonnique[1] La Belle Amitié de Mayenne à sa formation, puis premier surveillant lors de son réveil en 1810. En l'an XI, il demeure toujours à Vilaines[6].

Bibliographie

  • Rapport fait par Jarry-Desloges, sur la résolution du Conseil des Cinq-cents, relative à l'organisation de la gendarmerie nationale, séance du 17 thermidor, an V.

Source partielle

  • « René-François Jarry-Desloges », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne)

Notes et références

  1. a et b André Bouton, Histoire de la franc-maçonnerie dans la Mayenne: (1756-1951), 1951
  2. On veut lui arracher sa croix de Saint-Louis. La municipalité le fait conduire à la prison, et notifie cet acte au ministre de la justice qui apostille sa lettre par ces mots : Quand donc les corps administratifs auront-ils le courage de trouver un autre parti que d'offrir la prison pour asile à des innocents qu'on veut égorger ?
  3. Non à Mayenne, où les administrateurs craignent pour eux autant que pour lui.
  4. Lettre à René François-Primaudière, germinal an II.
  5. Dans le rapport d'une commission dont il fait partie (17 thermidor an V) et dans un discours à la séance du Conseil des Anciens (30 thermidor), il défend l'ancienne organisation de la gendarmerie contre les innovations dont on la menaçait, soutenant que pour suppléer à son insuffisance numérique, il fallait favoriser son influence morale et sa considération. Ces deux pièces ont été imprimées.
  6. Veuf de Marie-Anne Desaunois, ayant un seul enfant.

Liens externes

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