Periklís Yannópoulos

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Periklís Yannópoulos
Biographie
Naissance
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PatrasVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
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SkaramangásVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Περικλής ΓιαννόπουλοςVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
A΄ Gymnásio Patrón (d)
Université nationale et capodistrienne d'Athènes
Université de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Poète, essayiste, traducteur, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata

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Periklís Yannópoulos (en grec moderne : Περικλής Γιαννόπουλος, 1869 - ) était un poète grec.

Biographie

Il publia « La Ligne grecque » (Ελληνική Γράμμη) en 1903 dans la revue Orient (Ανατολή) et « La Couleur grecque » (Ελληνικόν χρώμα) en 1904 dans la revue La Ville (Άστυ). Les deux textes sont le plus souvent regroupés sous le titre La Ligne grecque. Il y critiquait l'académisme de la peinture grecque de son époque, mais aussi les tentatives d'impressionnisme inadapté à la réalité de la lumière grecque. Il revendiquait une peinture authentiquement nationale. Il considérait que le « génie grec » n'était le produit ni de la « race grecque », ni de la civilisation grecque, ni de l'histoire grecque, mais de la « terre grecque », en tant que cadre naturel fait de lignes et de couleurs particulières. Tout au long des deux textes, il opposait « Lumière » et « Ténèbres ». Il considérait que ces dernières étaient véhiculées par la « culture germanique », tout en froideur, grisaille et tristesse à cause des terres sordides et des cieux bas qui l'ont vue naître. La « Lumière » inhérente au sud est, avec le soleil grec, positivité, joie et vie. Il est ici très influencé par la pensée nietzschéenne[1].

Esprit nouveau, paru en 1906, était une attaque contre la Grèce de son temps, endormie et engluée dans sa médiocrité. Son appel à un réveil national « insurrectionnel » fait écho aux ouvrages de son ami Íon Dragoúmis[2].

Il mit en scène son suicide en précipitant son cheval blanc dans la baie d'Éleusis.

Íon Dragoúmis lui dédia son œuvre Ceux qui sont vivants.

Bibliographie

Ouvrages de Yannópoulos

  • La Ligne grecque, texte traduit, présenté et annoté par Marc Terrades, Études grecques, L'Harmattan, 2006. (ISBN 2-296-01059-8)
  • Esprit nouveau, 1906.

Ouvrages à propos de Yannópoulos

  • Antonis Danos, « The Culmination of Aesthetic and Artistic Discourse in Nineteenth-century Greece: Periklis Yannopoulos and Nikolaos Gyzis », Journal of Modern Greek Studies, vol. 20, n° 1, .
  • Marc Terrades, Le Drame de l'hellénisme. Ion Dragoumis (1878-1920) et la question nationale en Grèce au début du XXe siècle., L'Harmattan, 2005. (ISBN 2747577880)

Notes et références

  1. M. Terrades, Le Drame de l'hellénisme, p. 218-219.
  2. M. Terrades, Le Drame de l'hellénisme, p. 217.

Liens externes

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