Nina von Stauffenberg
Cet article est une ébauche concernant une personnalité allemande.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Pour les articles homonymes, voir Stauffenberg.
Gravine | |
---|---|
Baronne du Saint-Empire |
Naissance | Kaunas |
---|---|
Décès | (à 92 ans) Kirchlauter |
Nationalité | allemande |
Activité | Résistante |
Famille | Lerchenfeld (en) |
Père | Gustav, Freiherr von Lerchenfeld (d) |
Mère | Anna, Freiin von Stackelberg (d) |
Conjoint | Claus von Stauffenberg (de à ) |
Enfants | Berthold Maria von Stauffenberg Heimeran Graf Schenk von Stauffenberg (d) Franz Ludwig Schenk Graf von Stauffenberg Valerie Ida Huberta Karoline Anna Maria Schenk Graf von Stauffenberg (d) Konstanze Schenk Graf von Stauffenberg (d) |
Distinction |
---|
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Elisabeth Magdalena « Nina » Schenk comtesse von Stauffenberg, née baronne von Lerchenfeld ( à Kaunas - à Kirchlauter) était l'épouse de Claus von Stauffenberg, personnage clé du complot du 20 juillet 1944 contre Adolf Hitler.
Enfance
Elle eut cinq enfants avec Claus : Berthold Maria (1934), Heimeran (1936), Franz-Ludwig (1938), Valerie von l'Estocq (1940–1966) et Konstanze (1945).
Biographie
Inquiétée après l'attentat, au nom de la Sippenhaft, Nina von Stauffenberg était enceinte au moment du décès tragique de son mari. Elle donna naissance à son cinquième enfant, Konstanze, en , alors qu'elle était emprisonnée dans un centre de maternité nazi à Francfort-sur-l'Oder[1]. Cette même année, sa mère, Anna, mourut dans un camp soviétique. Ses enfants seront placés dans un orphelinat, à Bad Sachsa[2], sous le nom de « Meister ».
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Nina fut transférée dans la province italienne du Sud Tyrol, détenue comme otage. Après la guerre, elle retrouvera ses enfants et sa famille dans la propriété familiale de Lautlingen (Bade-Wurtemberg).
Filmographie
- Walkyrie (2008), de Bryan Singer, où Nina von Stauffenberg est interprétée par Carice van Houten.
Notes et références
- ↑ (de) Susanne Beyer, « Der Tragödie zweiter Teil », sur Spiegel Online, (consulté le )
- ↑ Ils furent libérés le 12 avril 1945 par les troupes alliées.
Liens externes
- Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- LCCN
- GND
- Pays-Bas
- Pologne
- NUKAT
- Suède
- Tchéquie
- WorldCat
- Portail de la Seconde Guerre mondiale
- Portail de l’Allemagne