Monstre d'Aramberri

Monstre d’Aramberri
Image illustrative de l’article Monstre d'Aramberri
Reconstitution du monstre d'Aramberri.
Coordonnées 24° nord, 99° ouest
Pays Drapeau du Mexique Mexique
État Nuevo León
Massif Sierra Madre orientale
Localité voisine Aramberri (en)
Période géologique Kimméridgien supérieur
Époque géologique Jurassique supérieur
Découvert le 1985 (1984 selons certaines sources)
Découvreur(s) Walter Hähnel
Identifiant UANL-FCT-R2
Particularités Un des plus grands pliosaures connues.
Âge Inconnu, anciennement interprété comme un juvénile et plus récamment comme un adulte.
Sexe Inconnu
Identifié à Pliosauridae indet.
Géolocalisation sur la carte : Mexique
(Voir situation sur carte : Mexique)
Monstre d’Aramberri
Monstre d’Aramberri
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Le « monstre d’Aramberri », également désigné dans la littérature scientifique sous les noms de pliosaure d'Aramberri ou de spécimen d'Aramberri, est le surnom informel donné à un squelette fossile d'un très grand pliosaure catalogué UANL-FCT-R2, dont les premiers restes furent découverts durant les années 1980 près de la ville d'Aramberri (en), dans le Nuevo León, au Mexique. Au cours de la décennie de sa découverte, le spécimen fut d'abord interprété comme étant un dinosaure, avant que des inspections ultérieures ne le ré-identifient comme étant un reptile marin de la famille des Pliosauridae. Initialement, seules deux concrétions contenant les fossiles de l'animal furent découvertes, l'une des deux (contenant les fossiles d'un rostre et des dents) étant plus tard noté comme perdu dans la première ré-identification du spécimen en 2003. Au cours du début des années 2000, une nouvelle campagne de fouille a permis d'exhumer plusieurs fossiles supplémentaires de l'animal, dont la plupart furent par la suite envoyés à Karlsruhe, en Allemagne, afin d'y être préparés, avant de les renvoyer en 2012 à l'université autonome du Nuevo León, où ils sont majoritairement stockés. Une autre importante partie des fossiles est actuellement stockée dans un musée résidant dans la ville mexicaine de Saltillo.

Les fossiles du « monstre d’Aramberri » en font l'un des plus grands pliosaures à avoir été découverts, mais les estimations quant à sa taille baissèrent considérablement au fil des années. Les estimations initiales fixaient une longueur d'environ 15 m, avec des propositions maximales allant jusqu'à 18 m voire 20 m selon certains médias. La taille des fossiles, son ancienne interprétation en tant que juvénile ainsi que son attribution incorrecte avec Liopleurodon auraient probablement été à l'origine de la sur-exagération de sa taille dans la série documentaire de la BBC Sur la terre des dinosaures. Cependant, les estimations les plus récentes fixent la taille du spécimen à entre environ 10 et 11 m de long. L'animal aurait eu une mandibule long d'environ 3 m et les larges dents depuis perdues aurait possédé deux bords tranchants. Les gastralia (côtes abdominales) du pliosaure d'Aramberri possèdent des traits qui pourraient être diagnostiques pour une lignée distincte de pliosauridé qui pourrait être prochainement décrite.

Sur la base de diverses comparaisons et descriptions menées, le « monstre d’Aramberri » est très probablement un représentant du clade des Thalassophonea, un groupe dérivé de pliosauridés caractérisé par un cou court et un grand crâne allongé. Le tronc du pliosaure d'Aramberri conserve les fossiles de ce qui semble être un ichtyosaure, laissant entendre qu'il s'agirait de sa dernière proie consommée avant sa mort. Deux fragments crâniens connus de l'animal préservent également des traces de morsures qui auraient été faites par un autre pliosaure plus imposant. La formation La Caja (en), d'où le « monstre d'Aramberri » a été découvert, contient d’abondants fossiles d'autre reptiles marins contemporains datant de l'étage Kimméridgien du Jurassique supérieur.

Historique des recherches

Vue d'ensemble du Sierra Madre orientale, chaîne montagneuse mexicaine dans laquelle le pliosaure d'Aramberri a été découvert.

Au cours d'une excursion menée durant l'automne 1985[N 1] dans l'État mexicain du Nuevo León, Walter Hähnel, un étudiant en géologie, découvre une grande concrétion de fossiles au sein de la Sierra Madre orientale, dans la commune de Linares, près de la municipalité d'Aramberri (en). Stratigraphiquement, la découverte eu lieu au sein de la formation La Caja (en), une formation géologique contenant de nombreux fossiles datant du Jurassique supérieur, et plus précisément du Kimméridgien supérieur[3],[4]. Au cours de l'exhumation, une seconde concrétion tout aussi grande est découverte par les paléontologues[3]. Par la suite, les deux grandes concrétions furent envoyé dans la faculté des sciences de la Terre de l'université autonome du Nuevo León, d'où les fossiles concernées sont tous catalogué sous nom de code UANL-FCT-R2[5],[6]. Les fossiles sont décrits pour la première fois au sein de la littérature scientifique en 1988 par Hähnel, duquel il les identifie comme provenant d'un dinosaure carnivore[7]. Comme les sédiments hemipélagiques (en) entourant la région et l'anatomie du spécimen contredisent cette interprétation initiale[8], les fossiles furent plus tard ré-identifiés comme provenant d'un imposant reptile marin de la famille des pliosauridés dès 2001[1],[2], suivie d'une première ré-éxamination menée par Marie-Céline Buchy est ses collègues en 2003[5]. La première concrétion contient de nombreux éléments postcrâniens qui incluent entre autre sept vertèbres pectorales (des vertèbres transitionnel entre les régions cervicaux et thoraciques), des fragments de coracoïdes et d'une omoplate gauche, des côtes ainsi que des gastralia (côtes abdominales). La seconde concrétion qui incluait un rostre avec des dents a cependant été perdue et noté comme tel dès 2003[9], bien qu'il fut brièvement décrit par Hähnel en 1988[7].

Bien que l'animal n'ai jamais reçu de nom scientifique jusque là, la grande taille des fossiles découverts attira l'attention internationale des médias et le spécimen fut rapidement désigné sous le surnom informel de « monstre d'Aramberri » aussi bien de la part des journalistes comme par les scientifiques[10],[8]. De nouvelles expéditions menée de 2001 à 2007 au sein de la localité type par des paléontologues mexicains, français et allemands aidés par des habitants de la ville, ont permis d'exhumer la partie caudale du spécimen, et les deux tiers du squelette. Des fragments crâniens ont également été découverts bien que la plupart d'eux sont non identifiables. Les données de terrains suggèrent même que le spécimen fossile aurait été techniquement complet avant l'érosion du crâne et son exhumation pour la phosphorite[11],[12],[13],[14],[15]. En 2003, afin d'aider les paléontologues, le maire nouvellement élu du Nuevo León envoie un hélicoptère afin de transporter un bloc fossile pesant au total 450 kg. Durant sa campagne menée l'année suivante, le maire approuve et achève même la construction d'une route menant vers le site d'excavation. Une fois exhumés, la plupart des fossiles furent transférées au musée d'histoire naturelle de Karlsruhe (en), en Allemagne, pour y être préparée[12]. Le musée de Karlsruhe ne pouvant pas accueillir plus de fossiles en raison de la taille de l'animal, le matériel restant est alors transféré dans le musée du désert (en), à Saltillo, dans le Coahuila. Lorsque le matériel gardé à Karlsruhe eut la préparation finalisée, ces derniers fut donc renvoyée à la faculté des sciences de la Terre de l'université autonome du Nuevo León en , où ils sont depuis stockés. Une partie des fossiles est cependant exposée au musée d'histoire mexicaine à Mexico, capitale du pays[16]. Les nouveaux fossiles découverts et préparée consistent en neuf vertèbres cervicales conservés sur trois blocs, des vertèbres dorsales, des côtes et des gastralia supplémentaires, une tête articulaire fémorale ainsi qu'une ceinture pelvienne presque complète. Les éléments crâniens identifiés incluent quand à eux un ptérygoïde, un jugal et une partie d'un maxillaire préservant une alvéole dentaire. Les nouveaux fossiles sont toujours en cours de préparation et devraient recevoir des descriptions bien plus détaillés pour de futurs travaux[17],[11],[12],[18],[19].

Description

Introduction

Le spécimen d'Aramberri est l'un des plus grands pliosaures dont les fossiles découverts sont a minima bien préservées[20]. Bien la totalité du squelette de l'animal n'ait pas reçut de descriptions détaillés à l'heure actuelle, des auteurs en ont néanmoins décrits certaines parties[5],[21],[22]. Les divers genres de pliosauridés qui sont régulièrement comparée avec le « monstre d'Aramberri » sont aujourd'hui classé dans le clade des Thalassophonea, qui sont caractérisée par un crâne allongé relié à un cou court, contrairement à de nombreux autres plésiosaures, qui ont un long cou et une petite tête. Comme tout les plésiosaures cependant, ils possèdent une queue courte, un tronc massif et deux paires de grandes palettes natatoires[23],[24].

Mensurations

Le « monstre d'Aramberri », comme son nom l'indique, est aussi l'un des plus grands pliosaures ayant été identifiés à ce jour, mais les estimations de sa taille a considérablement baissé au fils des années. Durant les années 2000, la plupart des médias ont fixée la taille du pliosaure d'Aramberri à entre 19 et 20 m de long pour une masse corporelle de 50 tonnes[25],[26], un poids qui a d'ailleurs été fixé par certains chercheurs ayants décrits les fossiles de l'animal[27]. Les estimations initiales plus précises fixaient la taille aux alentours de 15 m de long au minimum[28],[29],[30],[14], bien qu'une estimation maximale allant jusqu'à 18 m fut aussi proposée[29]. En 2008, Adam S. Smith et Gareth J. Dyke, mentionnant la source de Buchy et al. (2003), donnent une longueur une maximale de 17 m[31]. Dans sa thèse publiée un an plus tard, en 2009, le paléontologue australien Colin McHenry critique cette interprétation qu'il trouve très exagérée. En comparant le spécimen d'Aramberri avec le matériel fossile attribué à Kronosaurus, il en réduit la taille à entre 11,7 et 12,2 m pour une masse corporelle situé entre 14,9 et 17,8 tonnes[32]. En 2014, les paléontologues allemands Eberhard Frey et Wolfgang Stinnesbeck augmentent légèrement plus la longueur du spécimen à entre 12 et 14 m[33],[N 2]. En 2021, Frederik Spindler et Martin Mattes réduisent encore plus la taille de ce spécimen à entre 10 et 11 m de long[35]. En 2024, Ruizhe Jackevan Zhao ne donne pas une estimation précise quand aux mensurations du spécimen. Il suggère à la place, sur la base des dimensions vertébrales, qu'il aurait été semblable à Pliosaurus funkei, qui selon son modèle mesure environ 9,8 m de long pour une masse corporelle de 12 tonnes[36].

Crâne

Relativement peu d'os crâniens de l'animal ont été découverts, et certains d'entre eux ont même été perdu en ce qui concerne le rostre et les dents[37],[14],[38]. Cependant, à l'aide des photographies et de la description menée en 1988 par Hähnel, Buchy et collègues y donnent quelques commentaires dans leur première ré-éxamination du spécimen en 2003. Selons les descriptions, le rostre mesurerait 60 cm de long et contient trois dents cassées. Les dents sont décrites comme massifs, atteignant environ 5,5 cm de diamètre et étant bicarinées (possédants deux bords tranchants). D'après une photo prise de ce rostre, ce dernier contiendrait aussi une dent supplémentaire provenant vraisemblablement d'une mâchoire opposée. Par conséquent, il est incertain de savoir si le rostre viendrait d'un dentaire (un os de la mandibule), d'un maxillaire ou d'un prémaxillaire (deux os de la mâchoire supérieure)[37]. Sur la base d'une mandibule d'un grand pliosaure préservé au musée d'histoire naturelle de l'université d'Oxford en Angleterre, les auteurs estiment que le « monstre d'Aramberri » devrait avoir une mandibule atteignant les 3 m de long[39],[14].

Squelette postcrânien

Actuellement, la majorité du matériel postcrânien du pliosaure d'Aramberri ne fut pas encore décrit en raison du fait que les préparations ne sont actuellement pas finalisée. Cependant, une grande partie du matériel initialement découverts et certains fossiles exhumés et préparées ultérieurement ont quand à eux été décrits[5],[21],[22]. Les parties avants et arrières des corps vertébraux sont légèrement convexes. Ces derniers sont en forme de poulie et varient en longueur de 9 à 10,5 cm. Les épines neurales des vertèbres sont de forme quadrangulaire en vue latérale, atteignant 20 cm de haut pour une longueur allant de 5 à 8 cm. Les tubes neuraux sont visiblement de forme ovales, atteignant 8 à 10 cm de haut pour 2 à 3 cm de large. Les parties proximales préservées des côtes mesurent jusqu'à 20 cm, mais leur états de conservations empêchent de dire davantage quand à leur morphologie. Les rares côtes associées aux vertèbres présentent quand à eux une marge dorsale courbée[37]. La tête fémorale du « monstre d'Aramberri » mesure 45 cm de large, à titre de comparaison, un spécimen de Liopleurodon mesurant 5 m de long possède une tête fémorale qui n'atteint que 14 cm[13],[21]. Les gastralia possèdent des rainures profondes presque circulaires et qui sont irrégulièrement espacées. Comme ces caractéristiques ne peuvent être assimilée à une morsure, ceux-ci peuvent s'avérer être un trait distinctif qui pourrait s’avérer diagnostique pour l'animal pour de futures études[33].

Classification

Le « monstre d'Aramberri » fut initialement décrit comme étant un grand dinosaure carnivore en 1988[7], avant que les paléontologues ne découvrent en fait qu'il s'agisse d'un pliosaure de la famille des Pliosauridae au début des années 2000[1],[40],[5]. Selon Buchy et al. (2003), son affiliation est basée sur la présence de multiples caractéristiques vertébrales unique à ce groupe. Ces caractéristiques sont les foramens qui sont présents sur la face ventrale de chaque vertèbres ainsi que les articulations des côtes avec ces dernières qui sont assez particulière[41]. Le spécimen fut attribué de manière incorrecte à l'espèce Liopleurodon ferox par les médias durant les années 2000[25],[26], mais le manque de diagnose crânien approprié et le reste des fossiles non décrits l’empêche d’être assigné à un quelconque taxon de pliosauridé européen. En 2014, Frey et Stinnesbeck effectuent une brève description du pliosaure d'Aramberri et commentent ses affinités hypothétiques au sein de la famille des pliosauridés. La petite taille des palettes natatoires part rapport au corps de l'animal indique que le spécimen serait un proche parent du pliosauridé australien Kronosaurus[19]. Le groupe qui inclut actuellement Kronosaurus, connu sous le nom de Brachaucheninae, n’incluent que les représentants ayant vécu durant le Crétacé[42], le spécimen d'Aramberri étant daté du Jurassique supérieur. Il est à noter qu'en 2009, sur la base de sa morphologie vertébrale, McHenry ne considère pas le spécimen d'Aramberri comme étant proche de Kronosaurus, mettant en doute la classification proposée ultérieurement par Frey et Stinnesbeck[43]. Néanmoins, les deux auteurs notent que l'anatomie notable des gastralia pourrait être diagnostique pour le spécimen et donc de l'ériger au sein d'un taxon distinct pour de futures études[19].

Paléobiologie

Ostéogènese et ontogènese

Dans leur étude de 2003, Buchy et ses collègues remarquent que le septième arc neural n'est pas fusionné avec les vertèbres, les autres arcs neuraux étant incomplets pour permettre des observations semblables. Les spécimens de plésiosaures présentant des arcs neuraux non fusionnées aux vertèbres sont généralement vue comme des juvéniles, et les auteurs considèrent par conséquent que le spécimen d'Aramberri en serait un également[28]. Néanmoins, Buchy remet en question cette interprétation en 2007, citant que très peu de fossiles de pliosaures ont été retrouvées avec des arcs neuraux fusionnées aux vertèbres, et qu'il s’agirait très probablement de traits juvéniles conservées à l'age adulte[44]. McHenry partage des conclusions identiques dans sa thèse publiée en 2009[45]. Sur la base de ces observations, Frey et Stinnesbeck interprètent alors le spécimen comme étant un subadulte en 2014[34]. En 2024, Jackevan Zhao, partageant le mêmes point vues, considère le spécimen comme étant un adulte en raison de sa taille assez imposante[46].

Marque de morsures

Certains fragments crâniens du pliosaure d'Aramberri, à savoir le jugal et le ptérygoïde, présentent des traces de morsures montrant que le spécimen aurait été attaqué au niveau arrière de la tête. La trace de morsure présente sur le ptérygoïde montre qu'il aurait été faite par une dent dont la couronne est estimé selon les sources à entre 4 et 7 cm, suggérant une longueur totale de la dent d'environ 30 cm. Malgré la blessure importante, le ptérygoïde montre la présence d'un cal, suggérant que l'animal aurait survécu à l'incident. À l'inverse, le jugal aurait été quand à lui perforé par une dent qui aurait atteint les deux-tiers de celui ayant touché le ptérygoïde, mais qui pour le coup aurait été probablement mortelle. Le probable pliosaure qui aurait ainsi blessé voir tué le pliosaure d'Aramberri aurait été donc plus grand, mais les auteurs n'ont pas donné d'estimations quand à sa taille afin d'éviter les spéculations[12],[14],[19].

Contenue stomacal

Au niveau du tronc, le spécimen d'Aramberri montre ce qui semble être des os mal préservées et présentants des marques de gravures provenant d'un possible ichthyosaure. L'ichthyosaure en question aurait probablement été le dernier repas du spécimen avant sa mort, mais de nouvelles études sont nécessaires pour y confirmer[33].

Paléoécologie

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Culture populaire

Reconstitution grandeur nature du « monstre d'Aramberri » dans le musée pour enfants Papalote (es), à Mexico.

Comme mentionné précédemment, le spécimen d'Aramberri fut attribué un certain temps au pliosauridé européen Liopleurodon[25],[26]. Comme le spécimen fut anciennement interprété comme étant un juvénile (laissant donc suggérer que les supposés spécimens adultes auraient été plus grands), il est probable qu'il aurait été l'une des possibles causes de la sur-exagération de la mensuration de Liopleurodon dans la série documentaire de la BBC Sur la terre des dinosaures, où il y est dépeint comme atteignant 25 m de long pour un poids de 150 tonnes[17],[11],[47]. Or, les plus gros spécimens de Liopleurodon aurait visiblement atteint 8 m de long pour une masse corporelle de 7,8 tonnes[48], et il fort peu probable que le spécimen d'Aramberri soit un représentant de ce même genre[17],[11],[19]. En 2009, McHenry qualifie de manière humoristique cette tendance à sur-exagérer la taille de Liopleurodon et le spécimen d'Aramberri comme de la « godzillaisation »[17],[49].

Notes et références

Notes

  1. Pour une raison peu claire, certaines sources placent l'année de la découverte du spécimen fossile en 1984[1],[2].
  2. Plus tôt au sein de l'ouvrage, les mêmes paléontologues fixent la taille de ce spécimen à 15 m de long comme la majorité des précédentes estimations[34].

Références

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  2. a et b Ellis 2003, p. 181.
  3. a et b Buchy et al. 2003, p. 271-272.
  4. Rivera-Sylva, Carpenter et Frey 2014, p. 9, 84-85.
  5. a b c d et e Buchy et al. 2003, p. 271-278.
  6. Rivera-Sylva, Carpenter et Frey 2014, p. 85-86.
  7. a b et c Hähnel 1988, p. 245-250.
  8. a et b Rivera-Sylva, Carpenter et Frey 2014, p. 85.
  9. Buchy et al. 2003, p. 271, 275.
  10. Frey, Stinnesbeck et Buchy 2006, p. 4.
  11. a b c et d Forrest 2006b.
  12. a b c et d Frey, Stinnesbeck et Buchy 2006, p. 7.
  13. a et b Buchy et al. 2006, p. 9.
  14. a b c d et e Buchy 2007, p. 28.
  15. Rivera-Sylva, Carpenter et Frey 2014, p. 86.
  16. El Mañana 2022.
  17. a b c et d Forrest 2006a.
  18. Buchy et al. 2006, p. 8-9.
  19. a b c d et e Rivera-Sylva, Carpenter et Frey 2014, p. 87-88.
  20. Buchy 2007, p. 30.
  21. a b et c Buchy 2007, p. 28-31.
  22. a et b Rivera-Sylva, Carpenter et Frey 2014, p. 84-88.
  23. McHenry 2009, p. 3.
  24. Jackevan Zhao 2024, p. 3.
  25. a b et c BBC 2002.
  26. a b et c Ellis 2003, p. 182.
  27. Frey, Stinnesbeck et Buchy 2006, p. 6.
  28. a et b Buchy et al. 2003, p. 271, 276.
  29. a et b Frey, Stinnesbeck et Buchy 2006, p. 4 6-7.
  30. Buchy et al. 2006, p. 9, 13.
  31. Smith et Dyke 2008, p. 975.
  32. McHenry 2009, p. 471, 433.
  33. a b et c Rivera-Sylva, Carpenter et Frey 2014, p. 87.
  34. a et b Rivera-Sylva, Carpenter et Frey 2014, p. 17.
  35. Spindler et Mattes 2021, p. 56.
  36. Jackevan Zhao 2024, p. 36-37.
  37. a b et c Buchy et al. 2003, p. 275.
  38. Rivera-Sylva, Carpenter et Frey 2014, p. 86-87.
  39. Buchy et al. 2006, p. 14.
  40. Ellis 2003, p. 181-182.
  41. Buchy et al. 2003, p. 275-276.
  42. Jackevan Zhao 2024, p. 35, 39-40.
  43. McHenry 2009, p. 433.
  44. Buchy 2007, p. 30-31.
  45. McHenry 2009, p. 434, 445.
  46. Jackevan Zhao 2024, p. 21.
  47. McHenry 2009, p. 360.
  48. Jackevan Zhao 2024, p. 39.
  49. McHenry 2009, p. 33, 445.

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

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Ouvrages

  • (en) Richard Ellis, Sea Dragons : Predators of the Prehistoric Oceans, Lawrence, University Press of Kansas, , 313 p. (ISBN 978-0-7006-1394-6, lire en ligne Inscription nécessaire). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Héctor E. Rivera-Sylva, Kenneth Carpenter et Eberhard Frey, Dinosaurs and Other Reptiles from the Mesozoic of Mexico, Bloomington, Indiana University Press, , 220 p. (ISBN 978-0-253-01271-5, lire en ligne Inscription nécessaire). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Thèses

  • (en) Marie-Céline Buchy, « Mesozoic marine reptiles from north-east Mexico: description, systematics, assemblages and palaeobiogeography », Universität Karlsruhe,‎ (DOI 10.5445/IR/1000007307 Accès libre, S2CID 132738780). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Colin R. McHenry, « Devourer of Gods: The palaeoecology of the Cretaceous pliosaur Kronosaurus queenslandicus » (PhD), The University of Newcastle,‎ (hdl 1959.13/935911 Accès libre, S2CID 132852950). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles

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  • (en) Eberhard Frey, Marie-Céline Buchy et Wolfgang Stinnesbeck, « The monster of Aramberri and friends: News finds of marine reptiles in the Mesozoic of northeastern Mexico », European Workshop on Vertebrate Palaeontology,‎ , p. 30 (lire en ligne [PDF]). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en + fr) Marie-Céline Buchy, Eberhard Frey, Wolfgang Stinnesbeck et José Guadalupe López-Oliva, « Première occurrence d’un plésiosaure pliosauridé géant dans le Jurassique supérieur (Kimméridgien) du Mexique », Bulletin de la Société géologique de France, vol. 174, no 3,‎ , p. 271-278 (ISSN 1777-5817, DOI 10.2113/174.3.271, S2CID 56469492, lire en ligne [archive du ] [PDF]). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Marie-Céline Buchy, Eberhard Frey, Steven W. Salisbury et Wolfgang Stinnesbeck, « An unusual pliosaur (Reptilia, Sauropterygia) from the Kimmeridgian (Upper Jurassic) of northeastern Mexico », Neues Jahrbuch für Geologie und Paläontologie, vol. 240, no 2,‎ , p. 241-270 (DOI 10.1127/njgpa/240/2006/241, S2CID 127640003, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Eberhard Frey, Wolfgang Stinnesbeck et Marie-Céline Buchy, « The Monster of Aramberri », German Research, vol. 27, no 3,‎ , p. 4-7 (ISSN 0172-1526, DOI 10.1002/germ.200590030, S2CID 110088898, lire en ligne [PDF]). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en + fr) Marie-Céline Buchy, Eberhard Frey, Wolfgang Stinnesbeck et José Guadalupe López-Oliva, « Catalogue commenté des reptiles marins du Jurassique supérieur (Kimméridgien et Tithonien) des collections de l’Universidad Autónoma de Nuevo León, Facultad de Ciencias de la Tierra, Linares, Mexique », Oryctos, vol. 6,‎ , p. 1-18 (lire en ligne [PDF]). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Adam S. Smith et Gareth J. Dyke, « The skull of the giant predatory pliosaur Rhomaleosaurus cramptoni: implications for plesiosaur phylogenetics », Naturwissenschaften, vol. 95, no 10,‎ , p. 975-980 (PMID 18523747, DOI 10.1007/s00114-008-0402-z, S2CID 12528732, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (de + en) Frederik Spindler et Martin Mattes, « Einsame Spitze – Fakten und Spekulation über das Solnhofener Gipfelraubtier », Archaeopteryx, vol. 37,‎ , p. 56-68 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Ruizhe Jackevan Zhao, « Body reconstruction and size estimation of plesiosaurs », BioRxiv,‎ (DOI 10.1101/2024.02.15.578844 Accès libre, S2CID 267760521). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Sources d'internet

  • (es) BBC, « El "monstruo de Aramberri" » [archive du ], sur BBC Mundo,
  • (en) Richard Forrest, « The 'Monster of Aramberri' », sur The Plesiosaur Site, 2006a. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (en) Richard Forrest, « Liopleurodon » [archive du ], sur The Plesiosaur Site, 2006b. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • (es) El Mañana, « Monstruo de Aramberri, el aterrador reptil que habitó el Río Bravo y la región » [archive du ], sur El Mañana,

Liens externes

  • (en) « Mine’s bigger than yours! The Monster of Aramberri, Predator X, and other monster pliosaurs in the media », sur The Plesiosaur Directory
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