Michel de Camaret
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Député européen 2e législature du Parlement européen France (en) Rassemblement national | |
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Ambassadeur de France en Birmanie | |
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François Geoffroy-Dechaume (d) Michel Cadol (d) | |
Consul général São Paulo | |
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Ambassadeur, représentant permanent de la France auprès du Conseil de l'Europe | |
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Consul général Tanger | |
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Naissance | Vienne |
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Décès | (à 72 ans) Neuilly-sur-Seine |
Nom de naissance | Michel Marie Pierre Francois de Camaret |
Nationalité | française |
Formation | |
Activités | Homme politique, diplomate |
Famille | Famille de Camaret |
Fratrie | Jean-Louis de Camaret (d) Alain de Camaret (d) |
A travaillé pour | |
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Parti politique | Front national Action française |
Arme | |
Grade militaire | Capitaine |
Conflits | |
Distinctions | Liste détaillée |
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Michel de Camaret, né le à Vienne et mort le , est un militaire, résistant, Français libre, diplomate, et homme politique français, membre du Front national (FN). Il est Compagnon de la Libération.
Biographie
Il milite dans sa jeunesse dans les Camelots du roi, branche jeune de l'Action française (AF), où il rencontre notamment Pierre de Bénouville[1],[2]. Pendant la guerre d'Espagne, il sert comme volontaire dans une unité de Requetés carlistes.
Sous-lieutenant en 1940, il est blessé le . Démobilisé, il rejoint la Résistance, en compagnie de Pierre de Bénouville : avec l'aide de Georges Groussard, ils gagnent Alger. Camaret est arrêté en 1941 par la police de Vichy, s'échappe puis rejoint Londres en 1942, où il est intégré dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL), le 4e bataillon de l'infanterie de l'air.
Membre d'un commando parachutiste SAS des Forces françaises libres (FFL), il participe aux opérations SAS en Bretagne précisément dans l'est du Morbihan, à partir du jusqu'à la Libération début août ; il est blessé au bras au cours de la bataille de Saint-Marcel, le , puis aux Pays-Bas en . Il commence à peine une carrière diplomatique, qu'il participe en tant que capitaine à la guerre d'Indochine, où il est à la tête d'un commando de parachutistes de 1947 à 1949.
Il reprend par la suite ses activités diplomatiques, en étant conseiller politique à l'OTAN, représentant permanent, ministre plénipotentiaire, ambassadeur de France au Conseil de l'Europe, enfin ambassadeur en Birmanie.
Il est membre du Front national (FN) de Jean-Marie Le Pen, est élu député européen en 1984 comme second de liste et siège au sein du Groupe des droites européennes. Il est mort en 1987.
Il est enterré dans une tombe voisine de celle de son compagnon d'armes, le général de Bénouville, Compagnon de la Libération, au cimetière de Passy[3].
Distinctions
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Compagnon de la Libération (décret du 26 septembre 1945)[4]
- Croix de guerre 1939-1945 (7 citations)
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
- Médaille des évadés
- Croix militaire (GB)
Références
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Parlement européen
- Site de l'Ordre de la Libération
- Un paradoxe français
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