Konrad Boehmer
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Naissance | Berlin |
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Décès | (à 73 ans) Amsterdam |
Nationalité | néerlandaise |
Formation | |
Activités | Compositeur, musicologue, traducteur, professeur d'université, enseignant |
A travaillé pour | |
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Label | BV Haast Records (d) |
Site web | (nl) www.kboehmer.nl |
Archives conservées par |
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Konrad Boehmer , né le à Berlin et mort le à Amsterdam, est un compositeur et musicographe allemand naturalisé néerlandais[2].
Biographie
Il fait des études de musicologie, de philosophie et de sociologie à l'Université de Cologne[3]. Il obtient son doctorat en 1966 avec sa thèse Zur Theorie der offenen Form in der neuen Musik[3]. En parallèle, il travaille la composition avec Gottfried Michael Koenig[3]. Il travaille ensuite au studio de musique électronique du WDR à la radio de Cologne[3].
À partir de 1966, il s'installe aux Pays-Bas, où il devient assistant scientifique au studio de musique électronique de l'Université d'Utrecht de 1967 à 1968[3]. Il travaille en parallèle comme critique musical pour le journal Vrij Nederland de 1968 à 1973[4]. En 1972, il enseigne l'histoire de la musique et la théorie musicale moderne au Conservatoire royal de La Haye[4]. Cependant, il est partisan d'un marxisme extrémiste et tient une critique acerbe de Karlheinz Stockhausen ainsi que des principaux avant-gardistes de l'époque, qu'il accuse d'isolement par rapport aux masses musicales, et qu'il accuse d'être des adhérents implicites du capitalisme impérialiste[4]. Sa propre musique s'inscrit dans les idées directrices de Hanns Eisler et il recourt occasionnellement seulement à l'électronique[4]. On note ainsi la pièce Cri de cette terre, qui fait usage de l'électronique avec percussion en 1978[4]. Certaines de ses pièces montrent ses opinions sociomusicales, comme Pentential pour piano en 1961, Information, pour percussion et deux piano (1964-1965) ou son Lied uit de verte (« Chant sans paroles ») pour soprano et orchestre de chambre sur un texte de Hô Chi Minh[4]. Quelques une de ses pièces montrent une influence espagnole, ou hispanisante, comme Canciones del camino pour orchestre en 1973-1974 ou Tango deslavado y moroso pour piano en 1984[4].
En 1983, il reçoit le Prix Rolf Liebermann, décerné par la Fondation Koerber pour son opéra Doktor Faustus, créé à l'Opéra de Paris en 1985[4].
Références
Bibliographie
- Theodore Baker et Nicolas Slonimsky (trad. Marie-Stella Pâris, préf. Nicolas Slonimsky), « Konrad Boehmer », dans Dictionnaire Biographique des musiciens [« Baker's Biographical Dictionary of Musicians »], Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », (réimpr. 1905, 1919, 1940, 1958, 1978) (1re éd. 1900), 4 728 p.
Liens externes
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