Jean-Paul Lapointe
Pour les articles homonymes, voir Lapointe.
Naissance | Saint-Charles-de-Bourget, Québec, Canada |
---|---|
Décès | (à 71 ans) Saguenay, Québec, Canada |
Nationalité | Canada |
Activité | Artiste peintre |
Site web | www.jeanpaul-lapointe.com |
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Jean-Paul Lapointe, né le à Saint-Charles-de-Bourget et mort le dans l'arrondissement de Chicoutimi, dans la ville de Saguenay , est un peintre québécois.
Biographie
Jean-Paul Lapointe naît à Saint-Charles-de-Bourget (alors connue sous le nom de Saint-Charles-Borromée)[1]. Très jeune, il observe les différentes toiles exposées dans les galeries d'art de Saguenay[2]. Il reçoit un diplôme d'infirmier et devient en 1969 président de la Jeune chambre de commerce de Saguenay. Il commence à peindre à l'âge de 39 ans et effectue sa première exposition en 1973, après avoir appris la peinture par lui-même. Il se consacre entièrement à la peinture à l'âge de 46 ans, en 1981[1]. En 1998, il fonde La Maestria, un collectif d'artistes encore actif, duquel il était président de 2000 jusqu'à sa mort[2]. En 2000, il fonde le Symposium international de peinture et sculpture du Saguenay-Lac-Saint-Jean, qui en 2007, 2009 et 2012 a pris son nom pour lui rendre hommage. Le symposium a aussi créé le prix Jean-Paul Lapointe, décerné chaque année[3]. Le symposium a été débuté par Lapointe et sa femme, qui ont trouvé des exposants par l'entremise de contacts personnels et d'internet. La première édition attire plus de 40 000 personnes[4]. Après sa première exposition, il en tient plus d'une cinquantaine d'autres, au Québec, en Ontario, en France, à Paris et à Angoulême, en Suisse, en Belgique et au Mexique entre autres. Il a contribué à aider de nombreuses organisations de charité, comme lors d'un souper bénéfice au Château Frontenac organisé en pour la fondation Accueillons un enfant, et faisait partie de l'Institut des arts figuratifs[2],[5].
Jean-Paul Lapointe meurt le d'un combat de deux ans contre le cancer[1],[2]. Sa seconde femme donne une grande partie de ses biens à la Pulperie de Chicoutimi, qui lui dédie une exposition rétrospective en 2017. Un article lui est aussi consacré dans un numéro du magazine Art and Design dix ans après sa mort[6]. Son nom figure dans Le Petit Larousse 2006 et dans la Cotation Drouot, deux encyclopédies françaises[2].
Après son premier mariage, sa fille de sept ans meurt, suivi de sa première femme[1]. Sa seconde femme était Rina Simard-Lapointe, avec qui il est resté pendant 34 ans, jusqu'à sa mort. Il habitait la rue Comtois, à Chicoutimi[6].
Il peignait principalement des paysages, à l'exception des paysages verglacés, qu'il trouvait avoir un air trop triste[7]. Les régions qu'il aime tirer son inspiration pour ses paysages, dont la moitié sont fictifs, sont Charlevoix, le Saguenay-Lac-Saint-Jean et la Côte-Nord. Il s'inspire aussi du Groupe des sept, et aime incorporer de la vitalité et de l'expression dans ses peintures[2].
Œuvres
- Un pic-nic, acrylique sur toile, 2002, Pulperie de Chicoutimi[8].
Collections
- Alcan[2]
- Bombardier[2]
- SNC-Lavalin[2]
- Loto-Québec[2]
- Téléglobe Montréal[2]
- Pulperie de Chicoutimi[2]
- Musée Louis-Hémon[2]
- Groupe Enixum[2]
Notes et références
- ↑ a b c et d Anne-Marie Gravel, « Rencontre avec Jean-Paul Lapointe et son œuvre », sur Le Quotidien, (consulté le ).
- ↑ a b c d e f g h i j k l m et n Christiane Laforge, « Jean-Paul Lapointe : Déjà 10 ans, mais toujours présent », sur Orage sur océan, (consulté le ).
- ↑ « Description », sur Symposium international de peinture et sculpture du Saguenay-Lac-Saint-Jean, (consulté le ).
- ↑ « Le Symposium international de peinture de Chicoutimi accueille neuf pays », Journal de Montréal, , pp. 82 (lire en ligne).
- ↑ « Souper bénéfice au Château Frontenac », sur Accueillons un enfant, (consulté le ).
- ↑ a et b Daniel Côté, « Jean-Paul Lapointe, 10 ans plus tard », sur Le Quotidien, (consulté le ).
- ↑ « Les oeuvres de Jean-Paul Lapointe exposées à la Pulperie de Chicoutimi », sur Radio Canada, (consulté le ).
- ↑ « Lumière et immensité », sur Pulperie de Chicoutimi, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Christiane Laforge, « Jean-Paul Lapointe est mort », Le Quotidien, , pp. 1-4 (lire en ligne) ;
- Jean-Paul Lapointe, Jean-Paul Lapointe, Verdun (Montréal), Centre culturel de Verdun, , 4 p. ;
- Jacques de Roussan et Jean-Paul Lapointe, Jean-Paul Lapointe, lumière et intensité, Montréal, Roussan, , 95 p. (ISBN 9782921212090) ;
- [vidéo] pulperie_chicoutimi, « Exposition Lumière et immensité - Une rétrospective de Jean-Paul Lapointe », sur YouTube, (consulté le ).
Liens externes
- (en) Site officiel
- Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- Ressource relative aux beaux-arts :
- MutualArt
- Portail de la peinture
- Portail du Québec
- Portail du Saguenay–Lac-Saint-Jean