Jean-Baptiste Fiévet

Jean-Baptiste Fiévet
Portrait de Jean-Baptiste Fiévet présent sur sa tombe.
Biographie
Naissance
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Ressaix (Belgique)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 38 ans)
Forteresse du Mont-Valérien (Suresnes)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Domicile
SomainVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Résistant, mineurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Vue de la sépulture.

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Jean-Baptiste Fiévet Écouter, né le à Ressaix en Belgique et fusillé le à la forteresse du Mont-Valérien à Suresnes, est un résistant communiste français.

Biographie

Jean-Baptiste Fiévet naît le à Ressaix, dans la province de Hainaut, en Belgique[1]. Il épouse le 9 juillet 1927 à Erre Marie Hortense Lesur, née dans cette même commune le 6 novembre 1902[2]. Il a ensuite des enfants avec elle. Il vit à Somain, dans le Nord. Il est membre du Parti communiste français du Front national de lutte pour la libération et l'indépendance de la France et du groupe de Douai des Francs-tireurs et partisans français[1].

La gendarmerie française l'arrête le à Somain avec Alexandre Bisiaux et Émile Bouhour, tous trois sont alors accusés de « manœuvres bolcheviques et détention d’armes ». Le tribunal militaire de la Feldkommandantur de Valenciennes le condamne le 2 décembre à quinze ans de réclusion. Une section spéciale du tribunal du Gouvernement militaire en France, qui siège à Paris, le rejuge le 11 juin 1943 et le condamne à mort pour « activité en faveur de l’ennemi »[1].

Il est fusillé le à 16 h 40 à la forteresse du Mont-Valérien à Suresnes avec Émile Bouhour et Alexandre Bisiaux[3]. Il est inhumé au cimetière de Somain, carré no 11, tombe no 173. Son nom apparaît sur le monument aux fusillés du Mont-Valérien ainsi que sur le monument aux morts de Somain situé dans le cimetière communal.

Son épouse Marie Lesur se remarie le 30 novembre 1946 à Somain avec Clotaire D.[2], et meurt dans cette commune le 21 janvier 1993 à l'âge de 90 ans. Le 15 décembre 1947, le ministère des Anciens Combattants le déclare Mort pour la France[1]. La commune de Somain renomme en sa mémoire la rue située à l'extrême nord de son finage, et la commune de Rieulay en fait de même pour la prolongation de la voie précitée dans son finage.

Jeannine Wantelet est la petite-fille de Jean-Baptiste Fiévet[4].

  • Acte de naissance de Marie Lesur à Erre. Mention est faite du mariage.
    Acte de naissance de Marie Lesur à Erre. Mention est faite du mariage.
  • La rue Jean-Baptiste-Fiévet de Somain en avril 2019.
    La rue Jean-Baptiste-Fiévet de Somain en avril 2019.
  • La rue Jean-Baptiste-Fiévet de Rieulay en août 2022.
    La rue Jean-Baptiste-Fiévet de Rieulay en août 2022.
  • Jean-Baptiste Fiévet est mentionné parmi les fusillés sur le monument aux morts de Somain.
    Jean-Baptiste Fiévet est mentionné parmi les fusillés sur le monument aux morts de Somain.

Notes et références

  1. a b c et d Dominique Tantin, « Notice FIÉVET Jean-Baptiste », Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social,‎ (lire en ligne)
  2. a et b Acte de naissance de Marie Hortense Lesur, son épouse, à Erre.
  3. Gobert 2005, p. 38.
  4. « Le 30 avril, les usagers du centre socioculturel municipal au Mont-Valérien », La Vie Somainoise, no 438,‎ , p. 13

Annexes

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  • Jean-Baptiste Fiévet, sur Wikimedia Commons

Articles connexes

Liens externes

  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • « Maitron »

Bibliographie

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