Herman Müntz

Herman Müntz
Biographie
Naissance
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ŁódźVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
SuèdeVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Chaim Müntz, Hermann GlennVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
allemande (à partir de )
suédoise (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
Autres informations
Directeurs de thèse
Friedrich Schottky, Hermann Amandus SchwarzVoir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales

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(Chaim) Herman Müntz, né le 28 août 1884 à Łódź et mort le 17 avril 1956 en Suède, est un mathématicien allemand, principalement connu pour son théorème de Müntz[1]

Biographie

Müntz naît à Łódź (appartenant alors au gouvernement de Piotrków de l'Empire russe, maintenant en Pologne) dans une famille juive sécularisé, qui avait adopté une orthographe allemande du nom de famille Minc. Il y fait ses études à la Friedrich-Wilhelms-Universität de Berlin, où il obtient son diplôme en 1906. Il y rédige une thèse de doctorat sur les équations aux dérivées partielles et le problème de Plateau en 1910, sous la direction du célébre mathématicien Hermann Amandus Schwarz[2].

En 1911, il s'installe à Munich. Au cours des années suivantes, il publie sur la géométrie projective, les méthodes itératives et la théorie de l'approximation.

En 1914, il obtient un poste d'enseignant dans une école près de Heppenheim, et un an plus tard un autre à Hochwaldhausen. Il devient citoyen allemand en 1919. À cette époque, il fait une dépression et retourne en Pologne avec sa femme, mais il se remet rapidement à publier des articles mathématiques. Le couple déménage à Göttingen en 1921 et Müntz s'impliqué dans des travaux d'édition, de révision et de traduction, ainsi que dans la recherche. A cette époque puis à partir de 1924 à Berlin, il tente d'obtenir un poste universitaire qu'il n'obtient pas car il n'est pas habilité. En 1927, il travaille en étroite collaboration avec Albert Einstein.

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En 1929, il obtient un poste de professeur à l'Université d'État de Leningrad, où il enseigne, fait de la recherche, s'occupe de l'administration et édite Lyapunov. Bien qu'il ait quitté l'Allemagne avant que les nazis ne prennent le pouvoir en 1933, certains chercheurs le considèrent comme l'un des premiers émigrants juifs de l'Allemagne nazie. Sa carrière est grandement affectée par l'antisémitisme et il ne peut pas retourner en Allemagne, contrairement aux premiers émigrants non juifs tels qu'Eberhard Hopf et Wilhelm Maier[3],[4].

En 1932, il est délégué officiel de l'Urss au Congrès international des mathématiciens, avec Nikolaï Tchebotariov, Pavel Aleksandrov et Ernst Kolman, un marxiste. Pendant son séjour en Russie, Müntz joue un rôle important en aidant plusieurs autres mathématiciens à échapper aux nazis[3]. En 1937, Müntz, qui est toujours citoyen allemand, est expulsé d'URSS. Il s'exile alors en Suède, où il subvient à ses besoins en enseignant. Il obtient la nationalité suédoise en 1953.

Il a beaucoup écrit sur le judaïsme et des sujets connexes. En 1907, son livre Wir Juden est publié à Berlin. Il était un correspondant de Martin Buber, et a beaucoup écrit pour le journal de celui-ci, Der Jude.

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Publications

  • Muntz, Ch. H., Über den Approximationssatz von Weierstrass, (1914) dans Festschrift de HA Schwarz, pp. – .
  • Muntz, Ch. H., "Zum Randwertproblem der partiellen Differentialgleichung der minimal Flächen (thèse de doctorat, Berlin 1910) http://gdz.sub.uni-goettingen.de/dms/load/img/? PID=PPN271032634%7CLOG_0002

Références

  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Herman Müntz » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) Eduardo L. Ortiz et Allan Pinkus, « Herman Müntz: A Mathematician’s Odyssey », The Mathematical Intelligencer, vol. 27, no 1,‎ , p. 22–31 (ISSN 0343-6993 et 1866-7414, DOI 10.1007/BF02984810, lire en ligne, consulté le )
  2. « Chaim Müntz - The Mathematics Genealogy Project », sur mathgenealogy.org (consulté le )
  3. a et b Reinhard Siegmund-Schultze, Mathematicians fleeing from Nazi Germany: individual fates and global impact, Princeton university press, (ISBN 978-0-691-12593-0 et 978-0-691-14041-4)
  4. (en) « Corrections », The Leo Baeck Institute Yearbook, vol. 20, no 1,‎ , p. 370–370 (ISSN 0075-8744 et 1758-437X, DOI 10.1093/leobaeck/20.1.370, lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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