Henri Robinson

Henri Robinson
Biographie
Naissance
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Ville de BruxellesVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
(à 46 ans)
MoabitVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Henry RobinsonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
allemande
belge
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Espion, résistantVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Klara SchabbelVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique

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Henri Robinson, dit Harry (Bruxelles, - septembre 1943, Allemagne ?) était un agent de renseignement travaillant pour l'URSS.

Biographie

Originaire d'une famille juive allemande, il devient communiste dans sa jeunesse et milite, après avoir suivi des études au sein de l'université de Zürich, à la section des liaisons internationales (OMS) du Komintern, dont il finit par devenir un « illégal » (agent clandestin).

À partir des années 1930, il est responsable pour l'Europe occidentale de la section des liaisons internationales (OMS) du Komintern. Il travaillait également pour la Quatrième Direction de l'Armée rouge ou GRU[1]. Henri Robinson était à la tête d'un vaste réseau établi en Grande-Bretagne, en France, en Belgique, en Suisse, en Italie, et jusqu'en Bulgarie.

A Berlin, il rencontre Klara Schabbel qui devient sa partenaire. Ils ont un fils, Leo Schabbel, né le 17 octobre 1922[2].

Henri Robinson est arrêté par la police secrète allemande à Paris, le , probablement grâce à des renseignement fournis aux Allemands par Leopold Trepper[1],[3]. On ne connait pas précisément son destin à partir de cette date ; il est probablement exécuté par les nazis, en septembre 1943, au sein d'une prison à Berlin-Moabit.

Sa vie fait l'objet d'un livre de Thierry Wolton : Le Grand Recrutement (Grasset, 1993).

Notes et références

  1. ↑ a et b Magali Delaloye, Guillaume Bourgeois, La véritable histoire de l’Orchestre rouge, Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, 135 | 2017, mis en ligne le 23 août 2017, consulté le 15 septembre 2024,.doi.org/10.4000/chrhc.5992
  2. ↑ « Klara Schabbel », sur Gedenkstätte Plötzensee (consulté le )
  3. ↑ Rémi Kauffer, Les Grandes affaires des services secrets, Paris, Perrin, , 509 p. (ISBN 978-2-262-08528-5), p. 34

Liens externes

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