Gabriel Cochet
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Naissance | Saumur |
---|---|
Décès | (à 85 ans) Perpignan |
Sépulture | Neuilly-sur-Seine |
Nom de naissance | Gabriel Roger Cochet |
Nationalité | française |
Domicile | Paris |
Activités | Militaire, résistant |
Parti politique | |
---|---|
Conflits | Seconde Guerre mondiale Première Guerre mondiale |
Distinctions | Liste détaillée Médaille militaire () Médaille de la Résistance Croix de guerre 1939-1945 Croix de guerre 1914-1918 Grand-croix de la Légion d'honneur |
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Gabriel Cochet né le à Saumur et mort le à Perpignan, est un général et résistant français de la Seconde Guerre mondiale, grand-croix de la Légion d'honneur et médaillé militaire.
Biographie
Gabriel Roger Cochet entre en service le comme engagé volontaire et réussit la commission d'examen d'aptitude pour être nommé brigadier au bout de 4 mois de service actif. Il reçoit son brevet d'aptitude militaire le . Il est artilleur au 25e RA (6e Corps d'armée). On lui décerne le brevet d'aviateur militaire le , il est lieutenant d'artillerie (ordre no 3204). Général de brigade aérienne en 1939, il commande les forces aériennes de la 5ème Armée.
Dès le 6 septembre 1940, de Chamalières, il lance et diffuse sous forme de tracts le premier appel métropolitain à la résistance, signé de son nom[1]. Il lance d'autres appels en 1940 et 1941, mais il affirme sa fidélité au maréchal Pétain, ce qui le fait classer comme "vichysto-résistant"[2].
Il agit à visage découvert, étant persuadé d’agir en harmonie avec la ligne politique du gouvernement de Vichy, jusqu'à la signature des protocoles de Paris (mai 1941). Les services secrets du régime le placent sous surveillance et noyautent son mouvement[3] et Darlan le fait interner le 21 juin 1941 à Vals-les-Bains[4].
Après novembre 1942, il comprend qu’il est un hors-la-loi. Il se met au service du général de Gaulle, en mars 1943 à Londres, puis en octobre à Alger. Chargé un temps de l'unification des services spéciaux gaullistes et giraudistes, il est en 1944 nommé chef des FFI de la zone Sud[5].
À la Libération, il fait partie de l'équipe d'anciens adhérents du Parti démocrate populaire qui refusent la transformation du PDP en Mouvement républicain populaire, choisissant de constituer un nouveau Parti démocrate, lequel rejoint le Rassemblement des gauches républicaines. Le PDP fusionne en 1946, après quelques mois d'existence, avec l'Union démocratique et socialiste de la Résistance.
Il est élevé à la dignité de grand-croix de la Légion d'honneur le .
Il est en 1948 le président-fondateur du Comité d'action de la Résistance, qu'il préside jusqu'à sa démission en 1952[6]. Il fonde et préside l'association Les Premiers de la résistance[7].
Il siège au conseil d'administration d'Air France de 1948 à 1960[8].
Il est décoré de la médaille militaire le , plus haute récompense pour un officier général.
Il meurt le à Perpignan et est inhumé au cimetière nouveau de Neuilly-sur-Seine auprès de sa femme.
Distinctions
- Médaille militaire (4 juin 1952) [9]
- Grand-croix de la Légion d'honneur ( 7 septembre 1946)
- Croix de guerre 1914-1918
- Croix de guerre 1939-1945
- Médaille de la Résistance française
Hommage
Une place du Général-Cochet est créée à Paris en 1979 dans le 19e arrondissement et une rue lui est attribuée à Clermont-Ferrand.
Notes et références
- ↑ Robert Belot : La Résistance sans de Gaulle, Fayard 2006, p.125
- ↑ Sébastien Albertelli et Johanna Barasz, « Un résistant atypique : le général Cochet, entre vichysme et gaullisme », Histoire@Politique. Politique, culture, société, no 5, mai-août 2008
- ↑ Sebastien Albertelli, Julien Blanc et Laurent Douzou, La lutte clandestine en France, Seuil, , p. 78
- ↑ Bénédicte Vergez-Chaignon, Les vichysto-résistants, Perrin 2008, collection tempus, pp. 161-166
- ↑ Robert Belot : La Résistance sans de Gaulle, Fayard 2006, p.138
- ↑ L'Aurore, 27 juin 1952
- ↑ Le Monde, 9 avril 1956, Ibid., 7 avril 1958
- ↑ "Un résistant à ciel ouvert", Le Monde, 17 décembre 1973
- ↑ Assemblée nationale, « Questions posées (archives) - M. Alain Marsaud - Français établis hors de France (10e circonscription) », sur Assemblée nationale (consulté le )
Bibliographie
- Sébastien Albertelli et Johanna Barasz, Un résistant atypique : le général Cochet, entre vichysme et gaullisme in Histoire@Politique, 2008/2 (n° 5), p. 9. Lire en ligne.
- Michel Wattel et Béatrice Wattel (préf. André Damien), « Cochet, Gabriel » in Les Grand’Croix de la Légion d’honneur : De 1805 à nos jours, titulaires français et étrangers, Paris, Archives et Culture, , 701 p. (ISBN 978-2-35077-135-9).
- Nouveau dictionnaire national des contemporains : 1961-1962, Paris, Les éditions du Nouveau dictionnaire national des contemporains, , 861 p., p. 245.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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- Sébastien Albertelli et Johanna Barasz, « Un résistant atypique : le général Cochet, entre vichysme et gaullisme », Histoire@Politique. Politique, culture, société, no 5, mai- (PDF)
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