François Marty (homme politique)

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir François Marty et Marty.

François Marty
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Corbère-les-CabanesVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
MontpellierVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École normale (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Maître d'école, secrétaire de mairie, militant politiqueVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Partis politiques
Membre de
Association France-URSSVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

François Marty, né le à Corbère-les-Cabanes (Pyrénées-Orientales) et mort le à Montpellier, est un instituteur, résistant et militant politique français. Proche des idéologies maoïstes, il est notamment exclu du Parti communiste français en 1964. Il participe alors à la fondation du Parti communiste marxiste-léniniste français en 1967.

Biographie

Instituteur à Valmanya[1], il adhère au Parti communiste français en 1926. Il est membre de la direction fédérale de 1934 à 1939 ; il fonde le journal Le Travailleur Catalan en 1936. Démobilisé en , il est déplacé d'office dans le département de l'Aveyron. Il s'engage dans la Résistance et participe à la création d'un maquis FTPF dans la région de Villefranche-de-Rouergue. Sous le pseudonyme de « commandant Bourgat », à la tête d'un bataillon FTPF dans le département de l'Aude, il dirige, à partir du , les actions qui conduisent à la libération de Quillan, Couiza, Espéraza, Limoux et Carcassonne[2] : l'importance de son rôle est toutefois contestée par d'autres sources[1].

Il poursuit son activité au sein du PCF et du Mouvement de la paix dans les Pyrénées-Orientales. En 1963, il s'oppose à la politique adoptée par le Parti communiste de l'URSS, notamment à l'égard des propositions de désarmement nucléaire publiées par le gouvernement chinois. Par ailleurs, il manifeste son hostilité à l'encontre du processus de déstalinisation initié par Khrouchtchev. Il est exclu du PCF en , en raison de sa défense des « thèses chinoises », malgré « l'opposition de la majorité des membres de la cellule de Velmanya-Baillestavy »[1].

Il participe alors en 1967, avec Jacques Jurquet, à la fondation du Parti communiste marxiste-léniniste de France, issu de la Fédération des cercles marxistes-léninistes de France[1]. Il assure alors la direction du journal de l'organisation, L'Humanité nouvelle.

Il meurt à Montpellier à la suite d'un accident de la circulation[1].

Notes et références

  1. a b c d et e André Balent, « Marty François, Pierre, Alexandre », dans Le Maitron, 4 mars 2012, màj 7 décembre 2020 (lire en ligne).
  2. Prochinois et maoīsme en France et dans les espaces francophones, Bord de l'eau, 2010

Liens externes

  • Notices d'autoritéVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • VIAF
    • ISNI
    • BnF (données)
  • Ressource relative à la vie publiqueVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • « Maitron »
  • icône décorative Portail du communisme
  • icône décorative Portail de la politique française
  • icône décorative Portail des Pyrénées-Orientales
  • icône décorative Portail de la Seconde Guerre mondiale