Frédéric Videau
Cet article est une ébauche concernant un réalisateur français.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les conventions filmographiques. Pour plus d’informations, voyez le projet Cinéma.
Pour les articles homonymes, voir Videau (homonymie).
Naissance | (60 ans) Angoulême |
---|---|
Nationalité | Française |
Profession | Réalisateur, scénariste |
modifier
Frédéric Videau, né à Angoulême le , est un réalisateur et scénariste français.
Biographie
Né à Angoulême[1], Frédéric Videau tournera son premier long métrage, Le Fils de Jean-Claude Videau, sorti en 2001, à partir de son histoire familiale[2],[3].
Formation
Issu de la promotion 1990 de la Fémis, il y réalise son premier court métrage, Les Vacances scolaires[4].
Carrière
En 1993, dans son court métrage Eux cinq[5], Éric est un adolescent qui parle de football et de politique dans une famille d'ouvriers sur des chansons de Jean Ferrat.
En 2003, il joue Éric dans son premier long-métrage Variété française[3] aux côtés d'Hélène Fillières (Édith) et Gérard Meylan (le père d'Éric). Le film est sélectionné à la 18e édition de la Settimana della Critica à la Mostra de Venise[6].
En tant que scénariste pour les frères Larrieu, Frédéric Videau est un des représentants de l'école du Sud-Ouest[7].
En 2012, le réalisateur[8] s'inspire de l'affaire Natascha Kampusch[9] transposée en Dordogne[1],[10] dans À moi seule[11] avec Agathe Bonitzer (Gaëlle) séquestrée par Reda Kateb (Vincent). Le film est sélectionné à la 62e édition de la Berlinale[12],[13] et y remporte le prix de la Gilde Deutscher Filmkunsttheater[14].
Réalisé en 2020, son quatrième long métrage, Selon la police, sort en février 2022.
Filmographie
Réalisateur
Longs métrages
- 2001 : Le Fils de Jean-Claude Videau
- 2003 : Variété française
- 2012 : À moi seule
- 2022 : Selon la police
Courts métrages
Documentaire
- 1990 : Les Façons
Acteur
- 2000 : La Brèche de Roland des Frères Larrieu : un montagnard
- 2001 : Le Fils de Jean-Claude Videau : Frédéric
- 2003 : Variété française de Frédéric Videau : Éric
- 2004 : Je t'aime, je t'adore de Bruno Bontzolakis : Doudou
Scénariste
Longs métrages
- 2003 : Pas de repos pour les braves d'Alain Guiraudie
- 2003 : Un homme, un vrai d'Arnaud et Jean-Marie Larrieu
- 2008 : Les Derniers Jours du monde d'Arnaud et Jean-Marie Larrieu
- 2019 : Vif-Argent de Stéphane Batut
Télévision
- 2003 : L'Amour au soleil de Bruno Bontzolakis sur Arte
- 2003 : Des épaules solides d'Ursula Meier sur Arte
- 2012 : Mafiosa de Pierre Leccia sur Canal+ (saison 5)
- 2017 : Agathe Koltès sur France 3
Court métrage
Distinctions
Récompense
- 2012 : prix de la Guild of German Art House Cinemas à la Berlinale pour À moi seule
Nominations
- 2003 : semaine internationale de la critique à la Mostra de Venise pour Variété française
- 2012 : sélection officielle à la Berlinale pour À moi seule
Notes et références
- ↑ a et b Sophie Avon, « Cinéma : un film inspiré par l’affaire Kampusch tourné dans le Périgord », sur Sud Ouest, (consulté le ).
- ↑ Pierre Guifou, « Le Fils de Jean-Claude Videau », sur Chronic'art, (consulté le ) : « Frédéric Videau parvient à convoquer, au cœur même d’un documentaire éminemment personnel, des techniques d’identification propres à la fiction. »
- ↑ a et b Bertrand Loutte, « Variété française », sur Les Inrocks, (consulté le ) : « Variété française s’avancerait tel le remake, sur le mode de la fiction, du Fils de Jean-Claude Videau, moyen métrage inaugural de son auteur. »
- ↑ « Frédéric Videau réalisateur », sur Fémis, (consulté le ).
- ↑ « Eux cinq », sur Festival du court métrage de Clermont-Ferrand, (consulté le ).
- ↑ Paolo Menzione, « Semaine internationale de la critique », sur Cineuropa, (consulté le ).
- ↑ Thomas Sotinel, « Le couple, l'une des obsessions des frères Larrieu », sur Le Monde, (consulté le ) : « Yves Caumon ou Frédéric Videau (devenus par la suite des représentants de l'"école du Sud-Ouest", dont les Larrieu sont les chefs de file) ».
- ↑ « Dialogue avec Frédéric Videau / À moi seule », sur Acrif, (consulté le ).
- ↑ Isabelle Regnier, « A moi seule : Natascha Kampusch ou la parabole de la renaissance », sur Le Monde, (consulté le ).
- ↑ Pascale Dewambrechies, « A Moi Seule de Frédéric Videau : un film d'une rare intelligence sur un impossible sujet », sur Aqui, (consulté le ) : « instaurer avec sa victime un rapport père fille. »
- ↑ André Duchesne, « À moi seule : Cours, Gaëlle, cours ! », sur La Presse, (consulté le ).
- ↑ (en) « À moi seule », sur Berlinale, (consulté le ).
- ↑ Thomas Sotinel, « La Berlinale se sent pousser des ailes », sur Le Monde, (consulté le ) : « Cette histoire ressemble plus à La Belle et la Bête qu'à un fait divers violent. »
- ↑ (de) « Goldener Bär an die Regie-Brüder Taviani », sur Der Standard, (consulté le ) : « Der Preis der Gilde deutscher Filmkunsttheater ging an A moi seule (Coming Home) von Frederic Videau. »
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- AllMovie
- Allociné
- IMDb
- Notices d'autorité :
- VIAF
- ISNI
- BnF (données)
- IdRef
- WorldCat
- Portail de la réalisation audiovisuelle
- Portail du cinéma français