Forges (Charente-Maritime)

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Forges
Forges (Charente-Maritime)
Mairie de Forges.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Rochefort
Intercommunalité Communauté de communes Aunis Sud
Maire
Mandat
Micheline Bernard
2020-2026
Code postal 17290
Code commune 17166
Démographie
Gentilé Forgiens
Population
municipale
1 328 hab. (2021 en évolution de +4,4 % par rapport à 2015)
Densité 98 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 06′ 20″ nord, 0° 53′ 39″ ouest
Altitude Min. 12 m
Max. 33 m
Superficie 13,58 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction La Rochelle
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Surgères
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.mairie-forges.fr
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Forges est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Forgiens et les Forgiennes[1].

Géographie

Hameaux et lieux-dits

Outre le bourg, la commune comprend des écarts, hameaux, villages ou lieux-dits tels que Puydrouard, les Rivières, la Beltrie, le Magnou ou Villeneuve.

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Forges[2]
Virson
Aigrefeuille-d'Aunis Forges[2] Chambon
Le Thou Landrais

Urbanisme

Typologie

Au , Forges est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[3]. Elle est située hors unité urbaine[4]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Rochelle, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[4]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,5 %), zones agricoles hétérogènes (17 %), prairies (7,5 %), zones urbanisées (3 %)[7]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

Le territoire de la commune de Forges est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2010[10],[8].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[11].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[8].

Risques technologiques

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[12].

Toponymie

Du mot latin Fabrica, « atelier d'artisan », à l'origine du mot « fabrique » .

Histoire

De 1890 à 1959, en bordure de la D 939, se sont dressés les importants bâtiments et la gare de la distillerie de betteraves du Magnou.

Politique et administration

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Liste des maires de 1790 à 1977
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1791 Charles Guillemot    
1791 1792 Jean-Baptiste Laubat    
1792 1792 Jean Charron    
1792 1794 Pierre Michel    
1794 1795 Jean-Baptiste Laubat    
1795 1797 Etienne Osmond    
1797 1798 Jean Proust    
1798 1799 Antoine Charron    
1798 1799 Jean-Baptiste Laubat    
1798 1799 Alexandre Barot    
1799 1800 Jacques Barbeau    
1800 1803 A. Basile Thilorier    
1803 1816 Augustin Combaut    
1816 1830 Jean Martin    
1830 1834 René-Constant Audry    
1835 1847 Jean Martin    
1847 1848 René-Constant Audry    
1848 1852 Romain Gougaud    
1852 1865 Jean Belle    
1867 1869 Ferdinand Boutiron    
1868 1870 Antoine Charron    
1870 1871 Elie Charron    
1871 1872 Benjamin Gougaud    
1872 1876 Pierre-Etienne Penigaud   Meunier
1876 1880 Auguste Boutiron    
1881 1891 Eugène Charron    
1892 1892 Pierre-Etienne Penigaud   Meunier
1892 1896 Clément Braud    
1896 1897 Ferdinand Boutiron    
1897 1900 Etienne Parantaud    
1900 1913 Clément Braud    
1913 1925 Alexandre Gaborit    
1925 1926 Clément Braud    
1926 1945 Jules Bouban Abel    
1945 1959 Paul Paranteau    
1959 1965 Paul Paranteau    
1965 1967 Ludovic Nevouet    
1967 1977 Marcel Coulon    
 
1977 1983 Marcel Coulon   Agriculteur
1983 1995 Raymond Soubilleau   Agriculteur
1995 2001 Henri Braud   Agriculteur
2001 En cours Micheline Bernard PS Agricultrice
Les données manquantes sont à compléter.

Politique de développement durable

La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2002[13].

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].

En 2021, la commune comptait 1 328 habitants[Note 2], en évolution de +4,4 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7537747908126809911 0031 0021 061
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1061 2331 3381 1581 1291 002917906905
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
892894893994866922929753845
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
7597187148057869031 0921 1471 237
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2018 2021 - - - - - - -
1 3151 328-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Église Saint-Laurent

Article détaillé : Église Saint-Laurent de Forges (Charente-Maritime).
Église Saint-Laurent.

L'actuelle église paroissiale, consacrée à saint Laurent, n'est sans doute pas antérieure au XIIe siècle. Dépendance du prieuré clunisien Saint-Martin d'Aix, on en trouve mention pour la première fois dans une charte datée de 1188, puis de nouveau dans un pouillé du XVe siècle sous le vocable de « Sanctii Laurentii de Forgus ». Cette époque voit la reconstruction du chœur, puis l'adjonction de deux chapelles latérales au XVIe siècle. Le sanctuaire semble être durement éprouvé par les guerres de religion, mais n'est remis en état que durant le XVIIe siècle[18].

L'église présente une façade romane composée de trois registres verticaux et horizontaux. La partie inférieure de celle-ci est percée d'un portail en berceau brisé, composé de trois voussures dépourvues de toute ornementation. La partie centrale, percée d'une mince baie sans style, s'inscrit entre deux corniches à modillons où l'on peut entre autres reconnaître un saltimbanque et deux personnages masculins. Enfin, la partie supérieure de la façade accueille un campanile surmonté d'une croix de pierre. La façade fut longtemps précédée d'un ballet, sorte d'auvent que l'on retrouve sur certaines églises de la région, lequel est démoli en 1867.

La nef est bordée de chapelles latérales couvertes de voûtes en plâtre. Quatre colonnes, uniques vestiges des anciennes voûtes détruites durant les guerres de religion, comportent encore des chapiteaux romans. Une huile sur toile représentant le « Martyre de saint Laurent », œuvre du peintre Bernard Dagescy (1759-1829), est située dans le sanctuaire[19].

Moulin de Puydrouard

Le moulin de Puydrouard.

Les origines de ce moulin à vent semblent remonter au moins au XVIIe siècle. Vers 1870, les ailes ont été équipées du système Berton[20], qui permettait de régler la voilure, même lorsque le moulin était en action. Dans les années 1930, un début d'incendie endommage les ailes et la toiture, ultérieurement remplacée par une nouvelle toiture à deux pans en tiges de bottes. Un premier moteur à huile lourde (licence Poyaud) est mis en place dans le même temps avant d'être rapidement remplacé par un autre plus puissant.

Le moulin est très utilisé durant la Seconde Guerre mondiale, en des temps durant lesquels le rationnement était de rigueur. Il demeure en fonction jusqu’en 1965.

Son mécanisme est toujours complet. Il comprend notamment deux paires de meules qui pouvaient écraser de l’orge ou du blé et aussi d’autres graines suivant les réglages. C’est le dernier moulin subsistant à « la Plaine des Moulins », un écart à proximité du hameau de Puydrouard. Au début du XXe siècle, ceux-ci étaient encore au nombre de sept[21].

Salle municipale

La salle municipale de la commune est construite en 1926, à la suite d'une décision du conseil municipal présidée par Clément Braud, le maire de l'époque. Les travaux, confiés à l'architecte rochefortais Léon Lavoine, sont achevés l'année suivante, l'inauguration intervenant le [22]. Cette salle, précédée d'une façade couronnée d'un fronton curviligne, sert longtemps de lieu de réunion, de salle de théâtre et de cinéma aux habitants de la commune. Construite avant la salle des fêtes d'Aigrefeuille elle fut dès son ouverture un important lieu de réunions, de concerts et de bals. On y venait de toutes les communes avoisinantes pour assister à des pièces de théâtre, des séances de cinéma qui dans les années cinquante se multiplièrent avec les films de Connaissance du monde.

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  4. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Rochelle », sur insee.fr (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  8. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Forges », sur Géorisques (consulté le ).
  9. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  10. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  11. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Forges », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  13. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Forges, consultée le 26 octobre 2017
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  18. L'église de Forges
  19. in Le patrimoine des communes de Charente-Maritime,éditions Flohic, page 52
  20. Le système Berton
  21. Moulins de Poitou Charentes
  22. in Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, page 54

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

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