Die heilige Ente
Genre | Opéra |
---|---|
Nbre d'actes | 3 et un prologue |
Musique | Hans Gál |
Livret | Karl Michael von Levetzow Leo Feld |
Langue originale | Allemand |
Dates de composition | 1920-1921 |
Création | 29 avril 1923 Städtischen Theater Düsseldorf |
Personnages
- Le mandarin (baryton)
- Li, sa femme (soprano)
- Yang, un coolie (ténor)
- Le joueur ambulant (basse bouffon)
- Le bonze (basse)
- Le majordome (ténor bouffon)
- Une nonne (contralto)
- Le Dieu du bassin d'eau (ténor)
- Le Dieu des portes (baryton)
- Le Dieu au-dessus du trône (basse)
- Chœur : bonzes, nonnes bouddhistes, porteurs, coolies, serviteurs du palais, etc.
modifier
Die heilige Ente: ein Spiel mit Göttern und Menschen (en français Le Canard sacré : un jeu avec des dieux et des hommes) est un opéra de Hans Gál sur un livret de Karl Michael von Levetzow et Leo Feld, créé en 1923 au Städtischen Theater Düsseldorf.
Argument
L'éleveur de canards Yang amène un canard au palais lorsqu'il tombe sous le charme de Li, l'épouse du mandarin. Le canard est entre-temps volé et le mandarin condamne Yang à mort. Cependant, les dieux inversent leurs esprits ; Yang (maintenant le mandarin) commue la sentence qui allait désormais tomber sur le mandarin (dans le corps de Yang), et profite également de l'occasion pour mépriser les dieux. En colère, les dieux inversent le changement des personnalités. Le canard réapparaît maintenant et le mandarin (restauré), considérant cela comme un miracle, propose d'élever Yang à la noblesse. Yang en a cependant assez des changements et préfère chercher fortune dans le vaste monde.
Orchestration
L'instrumentation est composée pour un grand orchestre, avec des bois et des cuivres, une gamme d'instruments à percussion et un groupe sur scène composé de trompettes, de trombones, de timbales, de gongs et de cloches.
Distribution originale
Rôle | Voix | Première distribution, (chef d'orchestre : Georg Szell) |
---|---|---|
Le mandarin | Baryton | |
Li, sa femme | Soprano | Elsa Oehme-Förster |
Yang, un coolie | Ténor | Josef Witt (de) |
Le joueur ambulant | Basse bouffon | |
Le bonze | Basse | |
Le majordome | Ténor bouffon | |
Une nonne | Contralto | |
Le Dieu du bassin d'eau | Ténor | |
Le Dieu des portes | Baryton | |
Le Dieu au-dessus du trône | Basse | |
Chœur : bonzes, nonnes bouddhistes, porteurs, coolies, serviteurs du palais, etc. |
Histoire
L'opéra est un grand succès et est immédiatement repris par d'autres maisons d'opéra germaniques dans les années 1920 et au début des années 1930, notamment Breslau, Weimar, Aix-la-Chapelle, Chemnitz, Cassel, Königsberg, Prague et Berlin. Les représentations à Berlin et Breslau sont réalisées par le metteur en scène Heinz Tietjen[1]. En 1929, Die heilige Ente devient le premier opéra contemporain diffusé par RAVAG (radio de Vienne). Cependant, après 1933, le régime nazi en Allemagne interdit la représentation, car Hans Gál est d'origine juive[2].
Une version abrégée de l'opéra à destination des enfants, avec accompagnement d'orchestre de chambre, est produite à l'Opéra de Cologne en 2007[2]. Une reprise de l'opéra complet est produite au Sophiensaelen de Berlin en 2012, puis au Theater & Orchester Heidelberg en 2020.
Source de la traduction
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Die heilige Ente » (voir la liste des auteurs).
Notes et références
- ↑ (en) Michael Haas, Forbidden Music : The Jewish Composers Banned by the Nazis, Yale University Press, , 320 p. (ISBN 9780300154313, lire en ligne)
- ↑ a et b (de) Stefan Lang, « „Die heilige Ente – ein Spiel mit Göttern und Menschen“ », sur Deutschlandfunk Kultur, (consulté le )
Liens externes
- Notices d'autorité :
- GND
- Portail de l’opéra
- Portail de la musique classique
- Portail de l’Allemagne