Ancien élève du lycée Jan van Riebeeck au Cap, il est le plus jeune des 3 enfants de Alfonso et Sheila Hanekom.
Après avoir voyagé et travaillé pendant 2 ans en Europe, en Israël et aux États-Unis (1972-1974), il revient en Afrique du Sud où il exerce plusieurs emplois à titre intérimaire.
En 1978, il s'installe dans la région du Magaliesberg, dans la province du Transvaal où il devient fermier. En 1980, il s'engage au Congrès national africain avec celle qui devient un an plus tard son épouse, Trish, une native de Rhodésie du Sud. Ils travaillent tous deux clandestinement pour le mouvement alors interdit et font de leur ferme un lieu de transit pour les militants de l'ANC et pour les opposants à la conscription.
Derek et Trish Hanekom sont arrêtés en 1983 et inculpés pour haute trahison. Après 9 mois en détention préventive, Derek Hanekom est condamné à 2 ans de prisons et son épouse à 3 ans de détention.
Après avoir travaillé pour quelques ONG, Derek Hanekom rejoint sa femme dans son Zimbabwe natal où elle a été extradée d'Afrique du Sud après sa sortie de prison. En 1990, ils reviennent en Afrique du Sud après la levée d'interdiction de l'ANC et l'amnistie accordée aux militants politiques de l'ANC.
Responsable de l'ANC pour les affaires foncières, Derek Hanekom est élu au parlement en 1994 et est nommé dans le gouvernement de Nelson Mandela. Il aura notamment en charge les politiques liées à la réforme agraire et la remise à plat du Land Act de 1913. De 1996 à 1999, il est ministre de l'agriculture et des affaires foncières. Absent du premier gouvernement Mbeki, il siège quasiment sans interruption dans les différents gouvernements sud-africains qui se succèdent de 2004 à 2019.
Non reconduit dans le gouvernement Ramaphosa II, il renonce à ses fonctions de parlementaire en , alors qu'il venait d'être réélu sur la liste menée par l'ANC[1]