Cornelia Parker
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Naissance | (68 ans) Cheshire |
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Nationalité | britannique |
Formation | |
Activités | Sculptrice, graveuse, artiste d'installation |
A travaillé pour | European Graduate School Camberwell College of Arts |
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Membre de | |
Mouvement | Art contemporain |
Représentée par | Frith Street Gallery (d) |
Genres artistiques | Installation (en), art figuratif |
Distinctions |
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Cornelia Parker, née le dans le Cheshire, est une artiste britannique, connue pour ses sculptures et ses installations.
Biographie
Née en 1956[1], elle étudie au Gloucestershire College of Art and Design en 1974 et 1975, puis, jusqu'en 1978, au Wolverhampton Polytechnic. De 1980 à 1982, elle suit un Master of Fine Arts, un diplôme orienté sur la pratique, à l'université de Reading, puis y obtient un doctorat[1].
En 1997, elle est l'un des quatre nommées au prix Turner, décerné aux artistes britanniques de moins de 50 ans[2].
Elle est docteur honoris causa de l'université de Wolverhampton (2000), de l'université de Birmingham (2005) et de l'université du Gloucestershire (2008).
En 2013, elle apparait dans la série télévisée consacrée à l'art « What Do Artists Do All Day? » (« Que font les artistes toute la journée ? ») sur la chaine anglaise BBC Four, où elle parle de son travail[3]
Elle vit et travaille à Londres.
Œuvres
Parmi ses œuvres les plus connues, on peut signaler :
- Thirty Pieces of Silver (1988/89)[4]: Installation conservée à la Tate, qui comprend plus d’un millier d’objets en argent aplatis, des cuillères, des chandeliers, des trophées, des étuis à cigarettes, théières et les trombones. Tous ces objets ont été cérémonieusement écrasés par un rouleau compresseur à la demande de Cornelia Parker. L'artiste a ensuite disposé les objets d'argent transformés en disques en trente groupes, ensuite chacun suspendus à environ une trentaine de centimètres du sol par des centaines de fils. Chaque "disque" est d'environ quatre-vingt dix centimètres de diamètre et ils sont méticuleusement accrochés en rangées bien ordonnées, si bien que leur configuration globale s’adapte à chaque espace dans lequel l'œuvre est exposée. Le titre fait référence à l’histoire biblique de la trahison de Judas Iscariote envers Jésus en échange de trente pièces d’argent.[1]
- Cold, Dark Matter: An Exploded View (1991)[1]: installation exposée à la Tate Gallery à Londres. Cornelia Parker est partie d'une cabane de jardin, qu'elle a d'abord fait littéralement exploser par l'armée britannique, et dont elle a ensuite regroupé et suspendu les morceaux, comme si l'explosion avait été figée dans le temps. Au centre de l'œuvre, une lumière projette les ombres des débris sur les murs[1],[5].
- May be, en collaboration avec Tilda Swinton (1995)[1]: performance et installation d'abord présentée à la Serpentine Gallery, à Londres. Une actrice (Tilda Swinton) repose, apparemment endormie, dans une vitrine, pendant que le public la regarde[1],[6].
- Meteorite Lands on the Houses of Parliament (1998): tableau de 53.8 x 68,7 cm, exposé au Museum of Modern Art à New York. Pour réaliser cette œuvre, Cornelia Parker a chauffé une véritable météorite, puis l'a posée sur une carte de la ville de Londres, où la météorite a laissé son empreinte en brûlant et traversant la carte.
- Magna Carta (An Embroidery) (2015) : tapisserie de 13 mètres de longueur reprenant le contenu d'un article de Wikipédia sur la Magna Carta, réalisé à l'occasion des 800 ans du texte[7],[8].
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Cornelia Parker » (voir la liste des auteurs).
- ↑ a b c d e et f Laeticia Bahuon, « Parker, Cornelia [Cheshire 1956] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 3354-3355
- ↑ « Les Brèves : le Turner Prize 1997, le prix Premier Empire... », Le Journal des arts, (lire en ligne)
- ↑ (en) « What Do Artists Do All Day? Cornelia Parker », BBC Four, (lire en ligne)
- ↑ (en) Lauren Elkin, « The Strange, Still World of Cornelia Parker », The New ork Times, (lire en ligne)
- ↑ « En Angleterre, l’art fait sa pub », Libération, (lire en ligne)
- ↑ Marie Ottavi, « Tilda Swinton, la belle endormie », Libération, (lire en ligne)
- ↑ (en) « Cornelia Parker Magna Carta An Embroidery », sur bl.uk, British Library (consulté le )
- ↑ (en) Jonathan Jones , « Kings and needles: the Magna Carta gets an embroidery update », the Guardian, (lire en ligne)
Liens externes
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- (en) Tate: Cold Dark Matter: An Exploded View (2014)
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