Château de Teilhet

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Château de Teilhet

Le château en 2018

Présentation

Type	Château
Destination actuelle	Propriété privée
Début de construction	XIVe et XVe siècles
Fin de construction	XVIIe et XVIIIe siècles
Patrimonialité	Inscrit MH (2001)

Localisation

Pays	France
Région administrative	Auvergne-Rhône-Alpes
Département	Puy-de-Dôme
Commune	Marat
Région historique	Auvergne

Coordonnées	45° 40′ 47″ N, 3° 41′ 35″ E

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Le château de Teilhet est un édifice situé à Marat, en France.

Le château est situé sur le territoire de la commune de Marat, dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Le château de Teilhet est une forteresse de plan quadrangulaire flanquée de tours circulaires. Maison forte construite au XIV^e siècle, située à trois kilomètres au nord-est du bourg. Donjon carré de trois niveaux et demi. Il est taluté et ses chaînes d'angle harpées sont sur chant. On l'a intégré dans un logis haut de trois niveaux et demi prenant le jour par des croisées datant du XVI^e siècle. Il est desservi par une haute tourelle carrée d'escalier percée d'arquebusières sur quatre niveaux. L'ensemble a été flanqué de tours circulaires. Par la suite une façade a été reconstruite pour élargir l'édifice ; l'une des tours d'angle a été détruite, l'autre est en retrait de l'angle actuel, mais marque le plan originel. Ce château est un exemple d'architecture vernaculaire du Livradois. Les fenêtres des élévations ouest et sud sont des remaniements ou des percements du XVI^e siècle. L'intérieur a conservé quelques traces des différentes occupations : cheminées monumentales, boiseries, tympan peint du XVII^e siècle, escalier à vis. Les dépendances comprennent des parties agricoles, des logements de domestiques, un lavoir, une grange-étable, des séchoirs^[1].

Une chapelle consacrée par l'évêque de Clermont.^{[réf. nécessaire]}

Le château est inscrit (éléments protégés : le château en totalité, y compris ses cheminées, boiseries, décors peints, ainsi que ses dépendances) au titre des monuments historiques par arrêté du 3 décembre 2001^[1].

La plus ancienne mention du fief remonte au XIV^e siècle. Vers 1200 toutefois est mentionné un chevalier Roger du Teilhet. En 1325, Pierre du Teilhet marié à Béatrix de la Pause^[2](son descendant François de la Pause baron de la Garde fut marié à Jeanne de Bourbon grand mère de Catherine de Médicis), du mandement d'Olliergues, fait aveu au comte Jean de Forez, de ce qu'il tient en fief et hommage d’antiquité de ses prédécesseurs. En 1396, Barthélemy du Teilhet, vassal d'Olliergues, est cité dans l'aveu et dénombrement d'Agne de La Tour à Jean du Berry. Charles VIII roi de France demanda par lettre le 1er juillet 1488 au Baillis des montagnes d'Auvergne de faire justice concernant le pillage et le meurtre du métayer du domaine d'Antoine du Teilhet en la paroisse de Marat.

En 1550, le fief passe par mariage d'Anne de Pons (fille de Pierre, seigneur du Grippel à l'origine Pons de la Rigaudie elle même branche des Pons de la Grange) à Pierre de Reynaud de Desges^[3], archer des ordonnances du roi.

A la fin du XVI^e siècle, Louis de Reynaud du Grippel et du Teilhet^[4] son fils, marié à Françoise Pons de la Grange^[5] fille de Gilbert Pons de la Grange (qui fut chargé de défendre les châteaux de Nonette et Usson, vainement assiégés par les Ligueurs car il se défendit vigoureusement. De dépit, les Ligueurs allèrent brûler son château de Grange Fort. Il fut reconstruit peu de temps après, au début du règne de Henri IV) et de Catherine de Brezons (cette alliance confère des liens avec les familles d'Amboise, de la Rochefoucault, d'Aubusson), est condamné à mort le 15 décembre 1605 à Limoges pour crime de lèse-majesté pour avoir en tant que gouverneur d'Olliergues et officier d'Henri de la Tour d'Auvergne rallié les Huguenots du futur Henri IV.

Son frère Claude de Reynaud de Pons seigneur des Ages et de Taillechausse marié à Jeanne Le Loup de Beauvoir^[6](famille fondue dans celles de Choiseul et de Rochechouart) rend hommage au roi le 8 avril 1610 pour les seigneuries du Grippel, du Teilhet et de La Royre au nom de sa belle soeur veuve Françoise Pons de la Grange, relevant de la baronnie d'Olliergues et en arrière-fief du roi.

En 1631, Léonard de Pons, fils de Louis de Reynaud du Grippel, capitaine et gouverneur d'Olliergues, lieutenant d'infanterie de la garnison de Sedan et homme d'armes dans la compagnie du duc de Bouillon, demeure "en sa maison du "Tillet" en compagnie de son épouse Marguerite du Buisson^[7](fille de Charles du Buysson chevalier, ayant servi sous les ordres du Prince de Condé au siège de Sancerre en 1575, et de Catherine de Beauverger Montgon^[8] dont l'origine de la famille était de Reynaud).

En 1674, Antoine de Reynaud son fils, seigneur du Grippel, du Teilhet et de Taillechausse, gouverneur d'Olliergues, chanoine comte du chapitre de Brioude, habite au Teilhet avec son épouse Marie de Sommièvre (fille de François de Sommyèvre seigneur de Parentignat et de Lafayette-Vieille et de Louise Chalvet de Rochemonteix)^[9].

Fin XVIIe et début du XVIII^e siècle, le père et le grand-père de Marin Tourlonias, à l'origine de la famille Torlonia, étaient paysans sur le fief

Au début du XVIII^e siècle, le château revient par alliance à François de Terraules, marié à Louise de Reynaud du Grippel.

En 1759, les domaines du Grippel, du Teilhet et du Mas de Russias sont vendus à maître Michel Groisne (oncle de Joseh Groisne), négociant à Olliergues, pour 26 100 livres, dont 19 100 pour les bestiaux, fournitures et meubles^[1].

.Au XIX^e siècle, le château a appartenu à la famille de Pierre Teilhard de Chardin.

À la fin du XX^e siècle, il est rénové par la famille d'Aurelle de Montmorin de Saint-Hérem.

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