Aurora lucis rutilat

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Aurora lucis rutilat (en français : « L'aurore embrase de lumière ») est une hymne pour le temps de Pâques, composée au IVe ou au Ve siècle et traditionnellement attribuée à saint Ambroise. Elle est formée de onze quatrains octosyllabiques. Découpée en trois parties (Aurora lucis rutilat, actuel hymne des laudes dans l'Église catholique du dimanche de la divine Miséricorde à l'Ascension dans l'Église latine, Tristes erant Apostoli, repris dans le commun des apôtres évangélistes - premières et deuxièmes vêpres, matines - pendant le temps de Pâques, et Claro Paschali gaudio, également dans le commun des apôtres et évangélistes - laudes - pendant le temps de Pâques), elle est intégrée au bréviaire romain[1].

Texte

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Historique

Origine

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Dans le rite romain

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Après le concile de Trente

Réforme sous influence des humanistes

À la Renaissance, l'invention de l'imprimerie fit connaître les œuvres classiques en latin, qui étaient écrites d'après la quantité syllabique. D'où, les humanistes attaquaient tant le chant grégorien que les hymnes classiques de l'Église. Sous le pontificat d'Urbain VIII, le Saint-Siège décida de publier un nouveau hymnaire, avec un remaniement considérable des textes. D'où, cette hymne subit une révision totale. Or, cette nouvelle version ne fut pas acceptée auprès des ordres religieux[2].

Comparaison de deux textes
texte primitif (1568) texte rémanié (1632)

Aurora lucis rutilat,
Cælum laudibus intonat,
Mundus exultans jubilat,
Gemens infernus ululat.

Cum rex ille fortissimus,
Mortis confractis viribus,
Pede conculcans Tartara,
Solvit a pœna miseros.

Ille, qui clausus lapide,
Custoditur sub milite,
Triumphans pompa nobili
Victor surgit de funere.

Solutis jam gemitibus
Et inferni doloribus,
Quia surrexit Dominus,
Resplendens clamat angelus[2].

Qæsumus auctor omnium
In hoc Paschali gaudio,
Ab omni mortis impetu
Tuum defende populum.

Gloria tibi Domine,
Qui surrexisti a mortuis,
Cum Patre, et Sancto Spiritu
In sempiterna sæcula. Amen.

Aurora cœlum purpurat,
Æther resultat laudibus,
Mundus triumphans jubilat,
Horrens avernus infremit :

Rex ille dum fortissimus
De mortis inferno specu
Patrum senatum liberum
Educit ad vitæ jubar.

Cujus sepulchrum plurimo
Custode signabat lapis,
Victor triumphat et suo
Mortem sepulchro funerat.

Sat funeri, sat lacrymis,
Sat est datum doloribus
Surrexit extinctor necis,
Clamat coruscans angelus[2].

Ut sis perenne mentibus
Paschale Jesu gaudium,
A morte dira criminum
Vitæ renatos libera.

Deo Patri sit gloria,
Et Filio, qui a mortuis
Surrexit, ac Paraclito,
In sempiterna sæcula. Amen[3].

 

Réforme liturgique de Pie X

Usage actuel

À la suite du concile Vatican II, l'abbaye Saint-Pierre de Solesmes édita et publia en 1983 son nouveau Liber Hymnarius, dans lequel cette hymne se trouve à la page 82[4]. Il s'agissait d'une publication sous approbation de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, donnée le 25 mars. Or, le Calendarium Concilii Vatican II actuel ne contient plus cette hymne[4].

Mise en musique

À la Renaissance

  • Roland de Lassus (1532 - † 1594) : motet de Pâques à 10 voix (posthume 1604)[5]

Paraphrase

  • Roland de Lassus (1532 - † 1594) : Magnificat super Aurora lucis rutilat à 10 voix (posthume 1619)[6]

Voir aussi

Liens externes

Notices

  • Académie de chant grégorien (Belgique) : [6]

Liste

Références

  1. « Aurora lucis rutilat », sur www.preces-latinae.org (consulté le )
  2. a b et c Ulysse Chevalier, Le bréviaire romain et sa dernière édition, revue L'Université catholique, 1891, p. 124, [1]
  3. Voir Breviarium Romanum 1632 p. 442 et 1912 p. 385 - 386.
  4. a et b Académie de chant gregorien [2]
  5. Notice Bnf [3] [4]
  6. Notice Bnf [5]
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