Aminoacétonitrile
Aminonitrile | |
Structure de l'aminoacétonitrile | |
Identification | |
---|---|
Nom UICPA | 2-aminoacétonitrile |
No CAS | 540-61-4 |
No ECHA | 100.007.957 |
No CE | 208-751-8 |
No RTECS | AL7750000 |
PubChem | 10901 |
SMILES | C(C#N)N PubChem, vue 3D |
InChI | Std. InChI : vue 3D InChI=1S/C2H4N2/c3-1-2-4/h1,3H2 Std. InChIKey : DFNYGALUNNFWKJ-UHFFFAOYSA-N |
Propriétés chimiques | |
Formule | C2H4N2 [Isomères] |
Masse molaire[1] | 56,066 6 ± 0,002 3 g/mol C 42,84 %, H 7,19 %, N 49,96 %, |
Précautions | |
SGH[2] | |
Attention H302 : Nocif en cas d'ingestion H312 : Nocif par contact cutané H332 : Nocif par inhalation H351 : Susceptible de provoquer le cancer (indiquer la voie d'exposition s'il est formellement prouvé qu'aucune autre voie d'exposition ne conduit au même danger) P280 : Porter des gants de protection/des vêtements de protection/un équipement de protection des yeux/du visage. | |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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L'aminoacétonitrile est un composé organique de formule chimique H2N–CH2–C≡N. Aux conditions normales de température et de pression, il se présente sous la forme d'un liquide incolore. Il est distribué commercialement sous forme de sels de chlorure Cl− et de sulfate SO42−.
L'aminoacétonitrile est une molécule à 8 atomes détectée en 2008 dans Sagittarius B2, un nuage moléculaire géant situé près du centre de la Voie lactée[3]. Il peut être obtenu au laboratoire à travers une synthèse de Strecker impliquant du méthanal H2CO (aussi appelé formaldéhyde), du cyanure d'hydrogène HCN et de l'ammoniac NH3 :
- H2CO + HCN + NH3 → NH2CH2CN + H2O.
Il donne de la glycine par hydrolyse et élimination d'une molécule d'ammoniac :
À ce titre, la présence d'aminoacétonitrile dans le milieu interstellaire plaide en faveur de la présence également de glycine, qui n'a cependant pas été formellement détectée[4],[5].
Notes et références
- ↑ Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- ↑ a et b Fiche Sigma-Aldrich du composé Aminoacétonitrile, consultée le 12 novembre 2012.
- ↑ (en) A. Belloche, K. M. Menten, C. Comito, H. S. P. Müller, 2, P. Schilke, J. Ott, S. Thorwirth et C. Hieret, « Detection of amino acetonitrile in Sgr B2(N) », Astronomy and Astrophysics, vol. 482, no 1, , p. 179-196 (lire en ligne) DOI 10.1051/0004-6361:20079203
- ↑ (en) Kuan, Yi-Jehng; Charnley, Steven B.; Huang, Hui-Chun; Tseng, Wei-Ling; Kisiel, Zbigniew, « Interstellar Glycine », The Astrophysical Journal, vol. 593, no 2, , p. 848-867 (DOI 10.1086/375637, résumé)
- ↑ (en) Snyder, L. E.; Lovas, F. J.; Hollis, J. M.; Friedel, D. N.; Jewell, P. R.; Remijan, A.; Ilyushin, V. V.; Alekseev, E. A.; Dyubko, S. F., « A Rigorous Attempt to Verify Interstellar Glycine », The Astrophysical Journal, vol. 619, no 2, , p. 914-930 (DOI 10.1086/426677, résumé)
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