29e bataillon de chasseurs à pied
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29e bataillon de chasseurs à pied | |
Insigne du bataillon | |
Création | 1871 |
---|---|
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Bataillon de chasseurs à pied |
Rôle | Infanterie |
Ancienne dénomination | 29e bataillon de chasseurs à pied de marche |
Devise | « Allons-y gaiement » |
Marche | C’est le 29e qui n’a pas d’pain Qui crève de faim, qui marche quand même. |
Inscriptions sur l’emblème | Voir étendard unique des chasseurs |
Anniversaire | Sidi-Brahim |
Guerres | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Batailles | Vaux-Marie |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 4 palmes 5 étoiles. |
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Le 29e bataillon de chasseurs à pied (29e BCP) est une unité aujourd’hui dissoute de chasseurs à pied de l'infanterie française.
Création, garnisons, et différentes dénominations
- : création du 29e bataillon de chasseurs à pied de marche, à Rochefort[1], garnison à Cisteron[1], Antibes et Marseille.
- : devient 29e bataillon de chasseurs à pied
- 1873 : garnison à Lyon, dépôt à Pont-Saint-Esprit
- 1874 - : garnison à Lyon, dépôt à Montauban.
- - : garnison à Toulouse, Luchon, Fos.
- - : garnison à Castelsarrazin.
- Février 1889 : retour de Tunisie sur le Kléber, garnison à Vincennes où il reçoit en dépôt le drapeau des bataillons de chasseurs[1]
- - : garnison au Quartier Audéoud à Saint-Mihiel, poste de commandement à Épernay.
- - : garnison à Herrlisheim [Lequel ?].
- - : garnison à Haguenau.
- - : garnison à Sélestat.
- - : garnison à Gérardmer.
- : dissolution.
- : reconstitué à Coulommiers.
- - : garnison à Rastatt.
- - : garnison à Offenbourg.
- : dissolution.
- - : reformé, il part en Algérie.
- : dissolution.
- : reconstitué au sein de la 6e D.B/62e D.M.T, il constitue avec les 10e et 30e bataillons la force de réserve d'infanterie de la division du Rhin.
Chefs de corps
- - : CBA Defaucamberge
- - : CBA Robillard
- - : CBA Gerboin
- - : CBA Humbel
- - : CBA Bazin
- - : CBA Carteron
- - : CBA Claret de la Touche
- - : CBA Arlabosse
- - : CBA Dubois
- - : CBA Beraud-Reynaud
- - : commandant Tanant
- - : CBA Renouard
- - : CBA Zerbini
- - : CBA Laurent
- - : CBA Zerbini
- - : CBA Dumont
- - : CBA de Trale
- - : CBA Bodard
- - : CBA Chanal
- - : CBA Tardu
- - : CBA de Grancey
- - : CBA Marchand
- - : CBA Bertrand
- 1938 - : CBA Lacombe
- - :capitaine Cappelier
- - : CBA Abrial
- - : CBA Lombard
- - : CBA Degat
Engagements
De 1871 à 1914
- Février 1871 : le bataillon rejoint Cisteron[Où ?] où il concourt au désarmement de la Légion garibaldienne de Frapolli[1].
- 2 avril 1871 : le bataillon s'empare de la préfecture de Marseille, foyer de l'insurrection de la Commune de cette ville[1].
- 27 août 1871 : le bataillon désarme la garde nationale de Lyon à Sathonay[1].
- Mai 1875 : le bataillon surveille les débouchés des routes par lesquelles les débris de l'insurrection espagnole pénètrent en France[1].
- Juin 1875 : le bataillon se distingue par l'aide apportée aux populations sinistrées par les inondations de la Garonne[1].
- - : Embarque à Toulon, campagne de Tunisie. Il participe à l'expédition de Kroumirie. Après les opérations il est désigné pour faire partie du corps d'occupation de Tunisie. Il y restera 8 ans, pacifiant le pays, et construisant postes, routes et pistes à Ain-Draham, Tunis, Zaghouan, Foum Tataouine (Tataouine aujourd'hui), La Goulette, Bizerte, Kairouan, Sfax et Gabès[1].Le dépôt du bataillon est localisé à Castelsarrasin.
Première Guerre mondiale
Rattachement
En 1914, le bataillon a pour casernement Saint-Mihiel, il fait partie de la 80e brigade de la 40e division d'infanterie du 6e corps d'armée. Il est incorporé à la 40e DI d' à , puis à la 127e DI de jusqu'en .
Historique
1914
En , combat en Lorraine.
En septembre, combats de Vaux-Marie, puis secteur de la Woëvre.
1915
En septembre, bataille de Champagne.
1916
Bataille de Verdun, en juin, le bois Fumin, la batterie de Damloup, fort de Souville.
1917
1918
Vosges, Picardie.
Entre-deux-guerres
- 14 novembre 1918 : le bataillon se met en marche pour participer au défilé triomphal à travers l'Alsace (Baccarat, Brumath, Bischwiller, Haguenau, Herrlisheim)[1]
- 8 décembre 1918 : Strasbourg pour recevoir le président de la république Raymond Poincaré[1]
- - : occupation à Sarrebruck. Maintien de l'ordre lors des grèves d'octobre 1919 dans la Sarre[1].
- - : dirigé sur le territoire de Teschen.
- - : occupation en Haute-Silésie : Kattowitz, Pless, Beuthen, Gleiwitz, Rybnick, etc.
Seconde Guerre mondiale
- 1939 : Alsace, Lorraine
- 1940 : Champagne, Belgique. Les rescapés combattent sur le canal de la Bassée, se replient sur Dunkerque et embarquent pour Douvres. Ils forment le 1er bataillon de marche du 158e RI.
Après la Seconde Guerre mondiale
- 1957 - 1961 : stationné à El Kseur (vallée de la Soummam en Kabylie).
- 1970 - 1992 : stationné au camp de Bitche en tant qu'unité de réserve de la Brigade d'Alsace.
Traditions
Insigne
Trompe de chasse traversée par une cigogne en vol le tout couleur argent
Devise
« Allons-y gaiement »
Drapeau
Comme tous les autres bataillons et groupes de chasseurs, le 29e BCP ne dispose pas d'un drapeau propre, mais arbore le drapeau des chasseurs.
Décorations
Décoré de la croix de guerre 1914-1918, avec quatre citations à l'ordre de l'armée, une citation à l'ordre du corps d'armée, deux citations à l'ordre de la division et deux citations à l'ordre de la brigade.
Chant
« C’est le vingt-neuvième qui n’a pas de pain,
Qui crève de faim et marche quand même ! »
Variante « humoristique » chantée par la troupe :
« Tiens voilà les bleus, ces cochons de bleus, s'ils crèvent de faim tant pis pour eux. »
Personnalités ayant servi au 29e BCP
- Philippe Pétain (1856-1951) : comme capitaine en 1893[1]
- Joseph Aymerich (1858-1937)
- Raymond Subes (1891-1970)
- Henry de Buttet (1907-2005)
- Jean Amadou (1929-2011)
- Dominique Venner (1935-2013)[2]
Notes et références
Voir aussi
Sources et bibliographie
- Lieutenant Colonel E. Plan, Historique du 29e bataillon de chasseurs à pied pendant la guerre 1914-1918, Haguenau, Impr. de Haguenau, 12 p., lire en ligne sur Gallica.
Liens externes
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