Élection présidentielle algérienne de 2024

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Élection présidentielle algérienne de 2024
Débat(s)
Corps électoral et résultats
Inscrits 24 351 551
Abdelmadjid Tebboune – Indépendant
Abdelaali Hassani Cherif – MSP
Youcef Aouchiche – FFS
Président de la République
Sortant
Abdelmadjid Tebboune
Ind.
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L'élection présidentielle algérienne de 2024 doit avoir lieu de manière anticipée le afin d'élire le président de l'Algérie au suffrage universel direct.

Le président sortant Abdelmadjid Tebboune est candidat pour un second mandat.

Contexte

Initialement prévue pour décembre 2024, l'élection a lieu de manière anticipée le [1],[2]. La décision d'anticiper le scrutin permet la tenue de la campagne électorale durant la saison estivale[3].

Politique

Le scrutin a lieu cinq ans après le Hirak, mouvement pacifique réclamant une réforme du système politique en vigueur depuis 1962 et une libéralisation des médias et une réforme de la justice. Avec le soutien de l'armée, celui-ci a obtenu la démission du président Abdelaziz Bouteflika. La même année, Abdelmadjid Tebboune est devenu président à l'issue lors d'une élection largement boycottée. Le mouvement prend fin du fait de la pandémie de Covid-19 puis à l'arrestation de figures du mouvement, dont le nombre est d'environ 250, qui sont condamnés, en attente de jugement ou emprisonnés. Pour le sociologue Nacer Djabi, les objectifs du mouvement n'ont pas été atteints. Selon lui, les élections, jouées d'avance notamment depuis l'instauration du multipartisme en 1990, et choisies par le régime pour mettre fin à la crise, ne « règlent pas les problèmes »[4].

En 2024, Amnesty International dénonce une « répression continue, sans relâche [des] droits à la liberté d'expression, de réunion pacifique ». Appelant à réformer les lois sur les fausses informations et sur le terrorisme, jugées liberticides et aux « dispositions vagues et trop larges utilisées », l'ONG appelle à « mettre fin au harcèlement des opposants et voix critiques »[4].

Du fait de la condamnation de plusieurs personnalités du régime, dont Saïd Bouteflika et les anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, ainsi que d'autres ministres et hommes d'affaires à des peines d'emprisonnement pour corruption, l'avocat Abdellah Haboul estime « qu'exercer une haute fonction ne confère plus une immunité totale »[4].

Économique

En 2024, l'Algérie profite d'indicateurs macroéconomiques positifs, profitant par ailleurs de la hausse du prix du pétrole[3].

Système électoral

Le président de la République est élu au suffrage universel direct, pour un mandat de cinq ans au scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Si aucun candidat ne remporte la majorité absolue des suffrages exprimés dès le premier tour, un second est organisé entre les deux candidats arrivés en tête. Celui recueillant le plus de suffrages est élu. Le président de la République est rééligible une seule fois.

Un éventuel second tour doit avoir lieu quinze jours après la proclamation des résultats du premier par la Cour constitutionnelle.

L'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) est l'organisme chargé de la gestion des élections présidentielles.

Conditions d'éligibilité

Le candidat à la présidentielle doit remplir les conditions suivantes[5] :

  • avoir la nationalité algérienne de naissance, né de père et de mère eux- mêmes de nationalité algérienne de naissance, et n'avoir jamais obtenu une autre nationalité ;
  • attester de la nationalité algérienne d’origine du conjoint ;
  • être de confession musulmane ;
  • avoir quarante ans révolus au jour du scrutin ;
  • jouir de la plénitude de ses droits civils et politiques ;
  • justifier d’une résidence permanente exclusive en Algérie durant un minimum de dix années précédant le dépôt de la candidature ;
  • justifier la participation à la révolution du pour les candidats nés avant juillet 1942 ;
  • justifier de la non implication des parents du candidat né après juillet 1942, dans des actes hostiles à la révolution du  ;
  • produire la déclaration publique du patrimoine mobilier et immobilier, tant à l’intérieur qu’à l'extérieur de l’Algérie.

Processus électoral

Convocation du corps électoral par le président de la République
Date limite de dépôt des candidatures.
Validation de la liste des candidats par l'ANIE.
Confirmation de la liste des candidats par la Cour constitutionnelle
Ouverture de la campagne électorale.
Fin de la campagne électorale.
Premier tour.

Candidats

Candidatures déclarées

Le , Zoubida Assoul, présidente de l'Union pour le changement et le progrès (UCP), un parti d'opposition, annonce sa candidature à l’élection présidentielle de 2024[6]. Par ailleurs avocate de plusieurs figures du Hirak, elle estime que le « boycott n'apporte rien » et prône un changement par les urnes. Selon elle, « la classe politique, les élites médiatiques et universitaires n'ont pas assumé leur responsabilité par une canalisation [des revendications] dans des projets politiques »[4].

Le , Abdelmadjid Tebboune annonce qu'il se rendra en France à l'automne pour une visite d'État, quelques semaines après la date prévue du scrutin[7]. Soufiane Djilali, président du parti Jil Jadid, déclare dans un entretien à propos du président sortant « Je pense qu'il a fait de son mieux durant son premier mandat et les Algériens lui en seront reconnaissants. Un second mandat a de fortes chances de se transformer en un malheureux échec qui sera autant pénible pour lui que pour le pays »[8]. En mai 2024, dans le cadre de la création d'une « alliance » entre le Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND), le Mouvement El-Bina et le Front El Moustakbal, le secrétaire général du RND, Mustapha Yahi, précise que l'alliance « proposera un candidat consensuel remplissant les conditions requises, notamment la capacité à préserver les acquis réalisés depuis 2019 »[9]. Quelques jours plus tard, Abdelkader Bengrina (Mouvement El-Bina), annonce que son parti désigne comme candidat le président sortant, Abdelmadjid Tebboune[10]. En mai 2024, l'Union des forces démocratiques et sociales, par la voix de son secrétaire général Abderrahmane Salah, annonce la participation de sa formation politique[11]. Courant juin, le parti se rallie à la candidature de Tebboune[12]. Le 7 juin, les représentants de dix partis politiques (Mouvement El-Bina, El Fadjr El Djadid, le Front de l'Algérie nouvelle, El Karama, le Mouvement de l'entente nationale (MEN), le Parti de la liberté et de la justice, El Wassit Siyassi, le Parti algérien vert pour le développement, le Parti du renouveau algérien et l'Union des forces démocratiques et sociales (UFDS)) déclarent qu'il est « impératif de s'entendre sur un candidat de consensus capable de diriger l'Algérie nouvelle stable », tout en soulignant que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, « a tenu tous ses engagements et promesses malgré les défis »[13]. Tebboune officialise sa candidature le 11 juillet[14].

Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs, a annoncé le la participation de son parti à l'élection présidentielle[15]. Le 13 juillet elle décide d'annuler sa participation aux élections[16],[17].

En avril 2024, Belkacem Sahli, Secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), annonce sa candidature au nom d'une groupe de sept partis créé le 19 avril sous le nom de Groupe des partis pour la stabilité et les réformes. Selon les sources, ce groupe comprend l'ANR, le Parti du renouveau et du développement (PRD), le Front démocratique libre (FDL), le Mouvement national pour la nature et le développement (MNND), le PSN, le Parti républicain progressiste (PRP) et le MEN[18] ou bien, selon une autre source, il comprendrait l'ANR, le Parti pour le renouveau et le développement (PRD), le Front du militantisme national (FMN), le Parti algérien vert pour le développement (PAVD), l’Union pour le rassemblement national (URN) et le Mouvement national pour les travailleurs algériens (MNTA)[19].

Le 24 mai, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) désigne Abdelaali Hassani, président du parti, comme candidat[20]. En mai 2024, le Mouvement Ennahda, par la voix de son secrétaire général Mohamed Dhouibi, annonce la participation de la formation politique, « précisant que la forme de cette participation sera tranchée ultérieurement »[21]. Le parti se rallie à la candidature du président du MSP[22].

Le 7 juin, Youcef Aouchiche, Premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), est plebiscité comme candidat lors d'un congrès de son parti[23].

Le 10 juin, Saida Neghza, présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), annonce, sa candidature à l'élection présidentielle[24].

Le 11 juin 2024, Chaabane Zerouk, ancien magistrat qui avait également tenté de se présenter à l'élection présidentielle annulée du 18 avril 2019, retire les formulaires de souscription des signatures pour se porter candidat à l'élection présidentielle de 2024[25].

Le 12 juin, Farid Akkouche annonce sa candidature à l'élection présidentielle en tant que candidat indépendant[26].

Candidatures déposées

Le , l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) annonce le début du processus de candidature, qui va durer 40 jours, au bout desquels les candidats retenus seront annoncés.

Au , 34 postulants avaient retiré, les formulaires de souscription des signatures[27].

Au dernier jour du délai, le , seize candidats avaient déposé leurs dossiers de candidature en attendant leur validation par l'ANIE[28] :

  1. Abdelmadjid Tebboune, président sortant
  2. Abdelaali Hassani Cherif, président du parti le Mouvement de la société pour la paix (MSP)
  3. Tarek Zaghdoud, président du Rassemblement Algérien (RA)
  4. Chaabi Salem, candidat indépendant
  5. Youcef Aouchiche, Premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS)
  6. Belkacem Sahli, Secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR)
  7. Labadi Belabbas, candidat indépendant
  8. Zoubida Assoul, présidente de l'Union pour le changement et le progrès (UCP)
  9. Saida Neghza, présidente de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA)
  10. Hichem Baba Ahmed, candidat indépendant
  11. Abdelhakim Hamadi, candidat indépendant
  12. Raouf Aib, candidat indépendant
  13. Ahmed Gouraya présidente du Front de la jeunesse démocratique pour la citoyenneté (FJDC)
  14. Slimane Bouamrioune, candidat indépendant
  15. Kamel Hebbal, candidat indépendant
  16. Amar Chekar, candidat indépendant

Le , le procureur général de la cour d'Alger, annonce l'ouverture d'une enquête préliminaire approfondie concernant la vente de parrainages par plus de 50 élus à des candidats à la présidentielle du 7 septembre. Le parquet annonce que tous les candidats impliqué seront arrêtés sur la base de la législation anti-corruption en vigueur[29]. Trois candidats recalés : Belkacem Sahli, Saïda Neghza et Abdelhakim Hamadi sont placés sous contrôle judiciaire[30].

Candidatures retenues

L'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) publie le la liste des candidats retenus, validée par la Cour constitutionnelle algérienne le [31]. Parmi les 16 candidats ayant déposé leur dossier, trois d'entre eux ont vu ainsi leur candidature validée.

Les recours auprès de la Cour constitutionnelle de cinq candidats écartés sont rejetés[32].

Candidat (nom et âge[Note 1])
et parti politique
Principales fonctions
politiques exercées
Slogan Commentaires
Youcef Aouchiche
(41 ans)
Front des forces socialistes
Youcef Aouchiche Président de l'Assemblée populaire de la Wilaya de Tizi Ouzou
(2017-2022)
Sénateur
(depuis 2022)
Premier secrétaire du FFS
(depuis 2020)
Vision pour demain[33] Candidat du FFS, parti politique laïque, bien implanté en Kabylie. C'est la seconde participation du FFS aux élections présidentielles algériennes après celles de 1999.
Abdelmadjid Tebboune
(78 ans)
Indépendant
Abdelmadjid Tebboune Premier ministre d'Algérie
(2017)
Président de la République
(depuis 2019)
Pour une Algérie triomphante[33] Président sortant, soutenu par plusieurs partis politiques nationalistes : FLN, RND, El-Bina, El Moustakbal[34].
Abdelaali Hassani Cherif
(57 ans)
Mouvement de la société pour la paix
Adelali Hassani Cherif Député
(2007-2012)
Président du MSP
(depuis 2023)
Opportunité[33] Candidat du MSP, parti politique de mouvance islamique. C'est la seconde participation du MSP aux élections présidentielles algériennes après celles de 1995.

Campagne électorale

Le , le président sortant Abdelmadjid Tebboune désigne le ministre de l'Intérieur Brahim Merad comme son directeur de campagne[35]. Un décret présidentiel stipule que Brahim Merad est mis en « congé spécial » pour les besoins de la campagne électorale à partir du , et reprend son poste de ministre de l'Intérieur le , donc avant la tenue de l'élection présidentielle le [36]. Le RCD, parti politique d'opposition, dénonce qu'« avec la désignation du ministre de l’Intérieur comme directeur de campagne du chef de l’État pour un second mandat, le discrédit qui frappe cette élection vire à la provocation »[37].

Le , le candidat Abdelaali Hassani Cherif désigne Ahmed Sadok député du MSP à l’Assemblée populaire nationale comme son directeur de campagne[38].

Résultats

Participation

Taux de participation à l'élection présidentielle algérienne
Taux

de participation

1er tour Différence
En 2019 En 2024
à 11 heures 7,92 % en stagnation
à 15 heures 20,43 % en stagnation
à 17 heures 33,06 % en stagnation
à la fermeture 39,88 % en stagnation

Résultats

Résultats de la présidentielle algérienne de 2024
Candidats Partis Voix %
Abdelmadjid Tebboune Indépendant
Abdelaali Hassani Cherif MSP
Youcef Aouchiche FFS
Votes valides
Votes blancs et nuls
Total 100
Abstention
Inscrits / participation 24 351 551

Notes et références

Notes

  1. L'âge des candidats est donné au , date prévue pour le premier tour de l'élection présidentielle.

Références

  1. « En Algérie, une élection présidentielle anticipée fixée au 7 septembre », sur Libération, Libération (consulté le ).
  2. « Présidentielle anticipée le 7 septembre prochain en Algérie », (consulté le )
  3. a et b Farid Alilat, « En Algérie, pourquoi Abdelmadjid Tebboune précipite-t-il l’élection présidentielle ? », .
  4. a b c et d « Le Hirak s'est éteint mais a provoqué une prise de conscience durable », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )
  5. Ministère de l’Intérieur Algérien, « Site du ministère de l’Intérieur Algérien »
  6. « UCP : Zoubida Assoul annonce sa candidature à la candidature à l’élection présidentielle de 2024 », (consulté le )
  7. « Algérie: le président Tebboune confirme sa visite en France et une rencontre avec Emmanuel Macron », sur RFI, (consulté le )
  8. « Présidentielles anticipées : entretien avec Soufiane Djilali », (consulté le )
  9. Quatre partis forment une alliance politique pour réaliser un consensus national, site aps.dz, 23 mai 2024.
  10. Présidentielle en Algérie : Bengrina choisit Tebboune comme candidat, site tsa-algerie.com, 24 mai 2024.
  11. Le parti de l'UFDS participera à la prochaine élection présidentielle, site aps.dz, 18 mai 2024.
  12. ania.b, « Présidentielle : 10 partis politiques veulent un second mandat pour Tebboune », sur www.algerie360.com, Algerie360, (consulté le ).
  13. Présidentielle: dix partis politiques prêts à se rallier à un candidat de consensus capable de garantir la stabilité institutionnelle, site aps.dz, 4 juin 2024.
  14. Reuters, « Algérie: Abdelmadjid Tebboune candidat à un nouveau mandat présidentiel », sur Challenges, (consulté le ).
  15. « Présidentielle 2024 en Algérie : Louisa Hanoune annonce la participation de son parti », (consulté le )
  16. « Élection présidentielles : Louisa Hanoune annonce son retrait », sur La patrie news, (consulté le )
  17. (ar) « Présidentielle du 7 septembre : Louisa Hanoune se retire de la course », sur Ennahar Online, (consulté le )
  18. Présidentielles en Algérie : Belkacem Sahli candidat au nom de sept partis, site tsa-algerie.com, 20 avril 2024.
  19. Election présidentielle : Belkacem Sahli se porte candidat, site inter-lignes.com, 20 avril 2024.
  20. Election présidentielle: le MSP propose la candidature de son président Abdelaali Hassani Cherif, site aps.dz, 25 mai 2024.
  21. Le mouvement Ennahda réaffirme sa participation au prochain scrutin présidentiel, site aps.dz, 11 mai 2024.
  22. « Ennahda soutient la candidature d’Abdelaali Hassani Cherif », sur Horizons, (consulté le ).
  23. FFS : Youcef Aouchiche, candidat du parti à l’élection présidentielle, site inter-lignes.com, 7 juin 2024.
  24. Saida Neghza annonce sa candidature à la Présidentielle du 7 septembre, site aps.dz, 10 juin 2024.
  25. « Le retrait des formulaires de souscription des signatures par les prétendants à la candidature pour l’élection présidentielle du 7 septembre prochain », (consulté le )
  26. شاهد ماذا قال فريد عكوش المترشح لرئاسيات 2024#دنيا_تيفي_نيوز #لماذا_أنا, DOUNIA TV (, 0:45 minutes), consulté le
  27. « Présidentielle du 7 septembre: 34 postulants ont retiré les formulaires de souscription », (consulté le )
  28. « Présidentielle anticipée : dix prétendants ont déjà déposé leurs dossiers de candidature auprès de l’ANIE »
  29. « Afrique Présidentielle en Algérie: la justice accuse de corruption trois candidats dont le dossier a été refusé », (consulté le )
  30. « Saïda Neghza, Belkacem Sahli et Abdelhakim Hammadi placés sous contrôle judiciaire », (consulté le )
  31. Rédaction LNR, « La Cour constitutionnelle a reçu 4 recours », sur La Nouvelle République Algérie, lnralgerie, (consulté le ).
  32. « Élections présidentielles du 7 septembre : la Cour constitutionnelle publie la liste finale des candidats », sur Radio Algérienne (consulté le ).
  33. a b et c « slogan élections présidentielles » (consulté le )
  34. Karim Kebir, « Présidentielle en Algérie : la bataille de trois courants politiques », sur www.tsa-algerie.com, (consulté le )
  35. Riyad Hamadi, « Présidentielle : Abdelmadjid Tebboune choisit son directeur de campagne », (consulté le )
  36. « Election présidentielle du 7 septembre, à J-5 du coup de starter : Un rendez-vous crucial pour l’Algérie nouvelle », (consulté le )
  37. « Le RCD fait un constat amer sur la situation du pays », (consulté le )
  38. « Présidentielle: Ahmed Sadok directeur de campagne du candidat Abdelaali Hassani Cherif » (consulté le )
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